Les difficultés d’entrée dans la lecture, les difficultés sociales et psychologiques, la question des « dys », du handicap et de son étiquetage, les dissonances cognitives… autant de réalités qui peuvent peser sur les apprentissages.

Mieux comprendre les réalités vécues par les personnes en demande d’alphabétisation, améliorer les pratiques au sein de Lire et Écrire, mais aussi apporter à l’extérieur d’autres points de vue sur ces publics et sur le caractère dynamique et évolutif de leurs besoins, leurs désirs et leurs demandes.

Les pratiques d’alphabétisation ne sont pas nécessairement émancipatrices. Elles le sont quand elles prennent appui sur le « tous capables » et le pouvoir d’agir individuel et collectif, quand elles permettent de construire des rapports offensifs à travers des interactions entre les expériences vécues et les apprentissages.

À Bruxelles, près de la moitié des cours d’alphabétisation sont désormais dédiés à l’oral et destinés à des personnes qui apprennent, dans un premier temps, à comprendre et parler le français. L’oral, après l’aspect physique, est ce qui permet, (…)

« Je vois dans tes yeux que tu es perdu. Je connais ce regard, dit Zara. » « Et que vois-tu dans mon regard ? » « Tes yeux me disent que tu t’en vas. » Oumar regarde ailleurs et ne répond pas.

« Le plaisir émerge sans qu’on l’ait convoqué, dans l’acquisition des savoirs comme dans la création d’une œuvre culturelle… Il apparait aussi quand on prend des risques, qu’on se lance dans la recherche et l’innovation, qu’on sort des sentiers battus… »

Ce Journal de l’alpha rassemble également des contributions visant à connaitre davantage l’accès et les usages aux TIC par des adultes peu scolarisés ou en difficulté avec l’écrit. Il propose aussi des réflexions critiques sur ce monde de plus en plus numérisé.

Un mouvement entre deux immeubles attire l’attention d’Adèle. Elle plisse les yeux, colle son front contre la vitre. L’homme caché dans l’ombre s’avance sur le trottoir. Ses pas font des ronds noirs dans la neige. Il lève la tête vers sa fenêtre. Il porte une écharpe rose autour du cou.

« C’est le pari sur les intelligences collectives des acteur·rice·s de l’alpha et de leurs partenaires, et sur leur capacité à s’emparer des questions qui traversent le secteur pour coconstruire de nouvelles pratiques. »

Un jeu aux côtés ludique et pédagogique pour découvrir la complexité des parcours migratoires et enrichir sa vision du monde.

Au fil des pages, c’est un voyage dans la formation qui vous est proposé : des principes de base aux méthodes et outils, des savoirs construits aux effets pour les participant·e·s, en passant par l’organisation concrète de la formation.

C’est bizarre, maintenant que son père s’est moqué de lui, il a vraiment très envie de savoir ce que c’est, la poésie. Il a aussi très envie que Cathy vienne le voir. Mais peut-être qu’elle ne l’aime plus, maintenant qu’il est un grand bandit.

L’obtention du CEB via la réalisation d’un « chef d’œuvre » et le dispositif de validation des compétences professionnelles.

« Nous espérons qu’il servira de support à la réflexion dans les équipes ainsi qu’à de nouvelles actions porteuses de sens pour l’alphabétisation ! »

Diverses contributions sur la prise en compte des personnes analphabètes et illettrées : réflexion sur la différence entre inégalités et discriminations, pratiques pour rapprocher les publics dits « éloignés » de l’alphabétisation, voies d’action qui permettent aux personnes analphabètes ou illettrées de défendre leurs droits et d’être reconnues comme citoyens et citoyennes à part entière, ici et maintenant, sans condition préalable quant à la maitrise des compétences de base.