Le gouvernement Arizona dit vouloir s’orienter "vers une politique migratoire plus contrôlée et plus humaine", mais surtout, vouloir "lutter plus vigoureusement contre le phénomène de la migration illégale" et imposer aux nouveaux
Le gouvernement précédent avait déjà adopté une série de mesures portant atteinte aux droits fondamentaux des personnes étrangères (loi pour une politique proactive de retour, loi Frontex…). L’Arizona marque clairement un virage répressif, axé sur la politique de retour. Extrêmement stigmatisant aussi à l’égard des personnes étrangères.
Dans cet accord, le séjour et la sécurité des personnes étrangères sont fortement impactés, précarisés et leurs droits les plus fondamentaux (droit d’asile, droit à l’accueil, dignité humaine, droit à vivre en famille, sécurité juridique, inviolabilité du domicile) sont limités, voire supprimés. C’est ainsi que l’asbl le Ciré introduit le document dans lequel elle décrypte le volet ‘asile et migration’ de l’accord du gouvernement Arizona.
Face à de telle dérives, que peut faire le.la citoyen.ne et quelles sont les limites d’une aide humanitaire venant de particuliers quand celle-ci vient pallier les insuffisances ou manquements (délibérés) des autorités du pays ?
Nous ferons le point sur toutes ces questions avec deux intervenants :
- Sotieta Ngo, juriste de formation, est la directrice de l’asbl Ciré, un organisme qui œuvre depuis 70 ans pour les droits des personnes exilées, avec ou sans titre de séjour
- Antoine Roblain est le co-auteur du livre « Héberger des exilés.es. Initiatives citoyennes et hospitalité », Editions de l’Université de Bruxelles, 2023. Il est Vice-Doyen à la recherche à la Faculté de Psychologie, Sciences de l’Education et Logopédie (ULB).
Les rendez-vous-débats ont lieu tous les troisièmes mardis du mois dans l’espace Cafétéria de La Fonderie. Un petit bar y est ouvert et il est possible de réserver un sandwich.
Infos pratiques
sandwichclubdumardi@gmail.com - 0472 752 800