- Attirer l’attention de l’opinion publique et des pouvoirs publics sur la persistance de l’analphabétisme et sur l’urgence d’en combattre les causes et d’y apporter des solutions
- Promouvoir le droit effectif à une alphabétisation de qualité pour tout adulte qui le souhaite
- Développer l’alphabétisation dans une perspective d’émancipation, de participation des personnes et de changement social vers plus d’égalité.
Si toutes nos analyses, études et outils se situent dans le champ de l’alphabétisation, ce champ est large et de nombreuses thématiques sont abordées. Ces dernières portent sur :
- Compréhension et prévention de l’analphabétisme. Cette rubrique a pour objet d’appréhender la réalité de l’analphabétisme : causes, conséquences, réalités des personnes concernées, trajectoires scolaires et sociales…
- Politiques et alphabétisation. Cette rubrique permet de connaître, de comprendre, d’analyser et d’évaluer les contextes et l’évolution des politiques en général et leur influence sur les dispositifs et politiques d’alphabétisation, ainsi que sur les personnes illettrées.
- Politiques d’alphabétisation, dispositifs et modèles d’actions. Cette rubrique porte sur la manière de développer la prise en compte des analphabètes dans la société ainsi que sur les politiques et structures les mieux à même d’accueillir les personnes analphabètes.
- Pédagogies, réflexions et pratiques pour ou en l’alphabétisation. Il s’agit de toutes les analyses, études et outils portant sur les aspects plus réflexifs et pédagogique.
Notre étude
Politiques d’alphabétisation, dispositifs et modèles d’actions
- Les formations concomitantes : des partenariats innovants pour l’insertion socio-professionnelle des personnes alphabétisées. Effets, enjeux, limites et recommandations
- Justine
Duchesne – Lire et Écrire Wallonie Le développement de formations concomitantes permet de créer des ponts entre l’alpha et la formation professionnelle, afin de garantir aux apprenants en alpha un accès facilité à des formations techniques relatives à l’appréhension d’un métier. Si ces initiatives sont fortes de leurs convictions, elles ne sont pas pour autant simples et toute tracées. Elles seraient même plutôt compliquées, longues et hasardeuses.
Cette étude a pour vocation de cerner les enjeux concernant le développement de formations concomitantes sur le terrain, tout en mettant en exergue les difficultés traversées par de nombreux organismes dans la mise en place de ce type de projets. Quelques balises essentielles au bon déroulement des dispositifs, ainsi qu’à la prise en compte effective des personnes non alphabétisées au sein des dispositifs d’insertion, seront également pointées, pour apparaitre telles des défis à relever pour le secteur de l’insertion socioprofessionnelle dans son ensemble.
Nos outils
Compréhension et prévention de l’analphabétisme
- Outil culturel Regards croisés
Regards croisés a la particularité de mobiliser, dans un même dispositif d’apprentissage, des personnes en difficulté avec l’écrit et des professionnels partageant un même intérêt à mieux comprendre la problématique sociale de l’école, impactant les personnes en situation d’illettrisme.
Au fil des pages, c’est un voyage dans la formation qui vous est proposé : des principes de base aux méthodes et outils, des savoirs construits aux effets pour les participants, en passant par l’organisation concrète de la formation. Et ce, sous forme de présentation d’un processus méthodologique engageant et exigeant pour tous, animatrices comme participants.
En parallèle, c’est aussi un récit qui vous est donné à lire : l’histoire singulière d’un groupe et des personnes qui le constituent. L’expérience présentée ici a été conçue et animée durant trois ans. Le travail de rédaction s’est fait à « plusieurs mains », invitant les participants qui le souhaitaient à s’y impliquer. Cette formation a donné lieu à des réalisations – tracts sonores, cartes postales, compte rendus… – qui ont été diffusées à un large public afin de sensibiliser au rôle de l’école dans la fabrique de l’illettrisme.
Pédagogies, réflexions et pratiques pour ou en l’alphabétisation
- Comprendre et parler. Apprendre le français oral en alphabétisation et en français langue étrangère (FLE)
- Vicky
Juanis et GisèleVolkaerts – Lire et Écrire Bruxelles
L’apprentissage d’une langue commence inévitablement par l’approche de la compréhension et l’expression orale de celle-ci. Ce sont des compétences à part entière, qui nécessitent une méthodologie appropriée avec des objectifs et des outils didactiques spécifiques. L’oral, outil de communication, certes, mais pas seulement !
Maitriser la communication orale permet de participer de manière égalitaire aux échanges avec les autres. Son enseignement et son apprentissage comportent des objectifs d’apprentissage linguistiques et culturels, mais également d’affirmation, d’émancipation et de reconnaissance de soi. L’outil pédagogique proposé est le résultat d’une expérience de terrain acquise dans les groupes d’alphabétisation oral et dans les formations proposées dans le cadre de notre métier de formatrices et conseillères pédagogiques à Lire et Écrire Bruxelles.
Cet outil est largement diffusé au cours de nombreuses formations. Un site web, crée avec l’ASBL Banlieues, héberge une cinquantaine de documents audios qui accompagnent la méthodologie.
Nos analyses
Compréhension et prévention de l’analphabétisme
- Sans lendemains qui chantent, que devient l’idéal d’une émancipation collective ?
- Hugues
Esteveny – Lire et Écrire Bruxelles Ici ou là, l’idée d’émancipation collective demeure encore bien vivace. Elle doit cependant désormais composer avec un environnement social particulièrement défavorable.
On ne croit plus que demain sera nécessairement meilleur qu’aujourd’hui ; la classe ouvrière organisée a beaucoup perdu de sa puissance de frappe ; l’État social est remis en question dans ses fondements ; les associations sont de plus en plus enrôlées dans des politiques publiques dont les finalités leur échappent en partie ; aux droits collectifs, on oppose des droits individuels.
L’émancipation collective est sur la défensive et elle peine à se frayer un chemin. A-t-elle encore un avenir ?
- Du temps où l’émancipation s’écrivait en majuscules : un héritage pour l’alphabétisation populaire
- Daniel
Flinker – Lire et Écrire Bruxelles Depuis sa création, le mouvement ouvrier a comme but ultime l’émancipation des travailleurs, une ambition qui se manifeste, aujourd’hui encore, dans le secteur de l’alphabétisation des adultes…
Si l’article qui suit tisse ce lien à travers le temps, évoque cette filiation, ce n’est pas pour imposer une définition de l’émancipation. Il ne s’agit pas non plus de décrire le positionnement de Lire et Écrire Bruxelles à ce sujet. L’intérêt de se concentrer sur une approche particulière du concept, qui envisage de détruire les rapports de domination liés au capitalisme, réside dans le fait que les personnes analphabètes peuvent ainsi s’emparer d’une expérience collective qui a démontré sa capacité à transformer en profondeur la société.
- Suivi scolaire à distance et illettrisme : une combinaison tissée d’inégalités
- Justine
Duchesne – Lire et Écrire Wallonie Si, durant la première période de confinement, la fermeture des écoles et ses mesures corollaires ont eu des impacts négatifs sur les enfants de nos publics, la deuxième vague de la pandémie du Covid-19 appelle à la suspension des cours « en présentiel » pour l’enseignement secondaire.
De nombreux organismes interpellent déjà sur l’impact négatif que pourrait avoir la mise en place d’un enseignement à distance par la suite. D’autant plus pour les enfants d’un public en difficulté de lecture et d’écriture, pour qui le suivi à domicile se révèle problématique à différents niveaux.
- Au cœur d’un confinement, l’accompagnement social des personnes analphabètes. Rencontre avec les agents de guidance de Lire et Écrire Luxembourg
- Justine
Duchesne – Lire et Écrire Wallonie SébastienVan Neck – Lire et Écrire Wallonie Début mars 2020, en raison du risque épidémique du Covid-19, la fermeture précipitée de multiples services publics, d’accompagnement et de formation a notamment eu pour conséquence l’isolement accentué de personnes dont les besoins variés n’avaient pourtant pas soudainement disparu. Les professionnels de ces secteurs ont dû faire preuve d’adaptabilité afin de maintenir le lien avec celles-ci qui, pour la plupart, se sont trouvées dans des situations de précarité et d’isolement social exacerbées.
Cette analyse a donc pour vocation de cerner l’adaptation des professionnels de l’accompagnement, tout en mettant en évidence l’impact de cette période sur le public de Lire et Écrire, ainsi que sur la façon dont les agents de guidance se positionnent par rapport à celui-ci.
- Quel accès aux TIC pour les personnes peu scolarisées en Belgique ? Ce que nous apprennent les enquêtes quantitatives
- Aurélie
Leroy – Lire et Écrire Communauté française - Journal de l’alpha no 218 : L’alpha à l’ère du numérique
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication prennent une place grandissante dans la société actuelle et des risques d’exclusion, « de fracture » peuvent apparaitre pour les personnes n’y ayant pas accès ou ayant des difficultés à les utiliser parmi lesquelles les personnes en difficulté de lecture et d’écriture. Si les niveaux d’équipement et d’utilisation des technologies numériques ont fortement progressé ces dix dernières années en Belgique, qu’en est-il de l’accès aux technologies de l’information et de la communication pour les personnes en difficulté de lecture et d’écriture ou peu scolarisées ?
Cette analyse vise à faire le point sur cette question, en partant des résultats des grandes enquêtes quantitatives. Comment appréhendent-elles cette question de l’accès ? Et comment les politiques publiques et initiatives menées répondent-elles à cette problématique ?
Politiques et alphabétisation
- Une numérisation impensée des services d’intérêt général : un mécanisme producteur d’inégalités
- Périne
Brotcorne – Université catholique de Louvain – CIRTES - Journal de l’alpha no 218 : L’alpha à l’ère du numérique
La numérisation accrue des services publics et d’intérêt général est vue comme une évolution allant de soi et porteuse de progrès politiques, économiques et démocratiques. Elle est supposée faciliter l’accès de tous les citoyens à leurs droits fondamentaux, notamment en facilitant les relations qu’ils entretiennent avec ces services. Il est pourtant essentiel que ce mouvement soit interrogé dans ses présupposés.
Cette analyse, basée sur une étude menée par l’Université catholique de Louvain, montre que cette stratégie numérique repose sur un impensé qui risque davantage d’éloigner les publics vulnérables de leur accès effectif aux droits sociaux fondamentaux…
- Vers une meilleure prise en compte de la situation des personnes en difficulté avec l’écrit
- Lire et Écrire
Depuis la mi-mars 2020, le confinement et le déconfinement amènent toutes sortes de mesures visant à limiter la propagation du Covid-19. Ces décisions, aussi « justes » soient-elles (ou non) pour le plus grand nombre, engendrent toute une série de difficultés supplémentaires pour les personnes analphabètes et accroissent les inégalités sociales.
Cette analyse identifie les inégalités auxquelles sont confrontés les personnes en difficulté avec l’écrit dans ce contexte et formule une série de recommandations visant à prendre en compte leur situation spécifique.
- La professionnalisation du métier de formateur en alpha : une pluralité d’enjeux pour une pluralité de conceptions
- Aurélie
Leroy – Lire et Écrire Communauté française Selon l’enquête effectuée par le centre de recherche Spiral, de nombreux acteurs de l’alphabétisation souhaitent une professionnalisation accrue du métier de formateur. La plupart des répondants demandent un renforcement de la formation continuée et deux tiers d’entre eux sont favorables à l’idée d’une formation de base au métier de formateur commune et obligatoire.
Cette analyse propose de définir les contours du vocable de professionnalisation, de questionner les objectifs et enjeux poursuivis par les répondants et d’analyser les opportunités et risques associés à ces souhaits de professionnalisation.
Politiques d’alphabétisation, dispositifs et modèles d’actions
- Alphabétisation et initiation critique aux TIC
- Daniel
Flinker – Lire et Écrire Bruxelles - Journal de l’alpha no 218 : L’alpha à l’ère du numérique
De plus en plus souvent, les associations d’alphabétisation forment des personnes en difficulté avec l’écrit à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Mais, dans un même temps, elles sont conscientes des dangers que revêt l’avènement de la société du « tout numérique »…
La problématique des nouvelles technologies interroge les liens complexes qui unissent les finalités d’intégration et d’émancipation sociales de l’alphabétisation populaire.
Pédagogies, réflexions et pratiques pour et en l’alphabétisation
- La coopération, pas si simple !
- Maria-Alice
Médioni – Centre de langues Université Lumière Lyon 2 - Journal de l’alpha no 217 : Pratiques collaboratives 2
La coopération est l’objet d’un discours particulièrement paradoxal : encouragée d’un côté, elle est contrebalancée de l’autre par une incitation forte à l’individualisation et par des pratiques nettement différenciatrices. Sa mise en œuvre, loin d’être évidente, ne peut se décréter ni s’imposer. Seules les situations qui l’encouragent et la font vivre concrètement sont susceptibles d’en montrer les avantages sur le plan des apprentissages et de la construction de la citoyenneté, et de convaincre progressivement.
- Comme un autre dans la ville. Un projet d’écriture collaborative à l’échelle d’une ville
- Michel
Neumayer – Groupe français d’Éducation nouvelle, Provence - Journal de l’alpha no 217 : Pratiques collaboratives 2
Un projet coopératif, c’est d’abord un défi, ce sont ensuite des actions au quotidien, mais c’est surtout un choix, une posture. À Manosque, le festival culturel Les journées de la correspondance offre aux habitants une occasion d’écrire ensemble et de coopérer en écriture.
Cette analyse propose de cerner ce que recouvre la coopération et de repérer les aspects nécessaires à la réalisation de ce projet coopératif mais aussi ses difficultés.
- Le partenariat entre le Caria et Article 27 # Bruxelles. Ou la richesse de la collaboration pour un changement de paradigme
- Astrid
Stevens et Muriel Bernard – CARIA ASBL et Article 27# Bruxelles ASBL - Journal de l’alpha no 217 : Pratiques collaboratives 2
Les ASBL Caria et Article 27 # Bruxelles souhaitaient depuis plusieurs années développer une collaboration plus étroite sur le thème de la culture avec les participants. À partir de cette volonté, un projet s’est mis en place dès novembre 2018. Ainsi, chaque vendredi matin, avec dix participants du groupe FLE 1 du Caria, nous avons exploré la culture et construit collectivement un projet sur ce thème.
Ce projet a donné lieu à des pratiques collaboratives développées à plusieurs niveaux : d’abord, des animations conçues pour permettre à chaque participant de s’impliquer à parts égales dans le projet ; ensuite, une coanimation conçue comme une véritable coopération ; enfin, l’appel à des personnes ressources extérieures.
- Pratiques collaboratives : pourquoi faire autrement ?
- Aurélie
Audemar – Lire et Écrire Communauté française - Journal de l’alpha no 217 : Pratiques collaboratives 2
Cet article, rédigée sous forme d’interview, suit le fil des réflexions de trois actrices de l’alpha, une formatrice, une accompagnatrice pédagogique et une chargée de projet sur la collaborer, coopérer, aussi bien dans les groupes de formation qu’en équipe, leur semble si « naturel ». Au cours des échanges, nous avons petit à petit mis à jour ce qui rend, dans leur réalité professionnelle, les pratiques coopératives possibles, au point qu’elles ont oublié que ce pourrait être autrement. Nous avons creusé ce que bien d’autres lieux ignorent, là où la compétition est encouragée sous couvert qu’elle serait inhérente à l’espèce humaine : « la loi du plus fort ».
En les écoutant et en leur donnant la parole, cette analyse vise à déconstruire le mythe du fonctionnement sur base d’une organisation pyramidale. Et montrer que faire équipe nécessite avant tout d’avoir des projets communs que l’on construit ensemble, collectivement.
- Le récit de vie numérique : un outil pour l’alpha ?
- Louise
Culot – Lire et Écrire Communauté française - Journal de l’alpha no 218 : L’alpha à l’ère du numérique
Le récit de vie est une méthode déjà bien ancrée dans les pratiques d’alphabétisation populaire. Son adaptation à l’environnement informatique permet à des personnes souvent exclues de la culture numérique d’exister aussi sur le Web, sur les réseaux sociaux ou d’expérimenter des usages inédits des TIC.
En se basant sur les comptes-rendus de deux expériences pionnières dans des groupes d’alphabétisation bruxellois, cette analyse met en évidence l’intérêt du récit de vie numérique comme outil d’inclusion numérique en alphabétisation.
- Libérez les TIC en alpha : enjeux et opportunités du logiciel libre
- Fabien
Masson – Lire et Écrire Bruxelles - Journal de l’alpha no 218 : L’alpha à l’ère du numérique
Le recours aux technologies de l’information et de la communication ainsi que le choix des logiciels utilisés ne sont pas neutres. Ils renvoient notamment à la question du choix de société que nous soutenons. Ainsi, l’utilisation des logiciels propriétaires (c’est-à-dire conditionnés par l’octroi d’une licence, souvent payante et dont le code source ne peut être modifié sans autorisation formelle) favorise une société où les canaux de communication, l’information et nos fameuses données personnelles sont subordonnés aux intérêts des « géants du numérique » et échappent totalement à notre contrôle.
Cet article invite à penser l’alternative des logiciels libres comme un espace de possibles plus proche des valeurs et des préoccupations des acteurs qui se réclament de l’éducation populaire…
- Plaisir d’apprendre ? Autour de quelques paradoxes et de leur possible dépassement
- Michel
Neumayer – Groupe français d’Éducation nouvelle, Provence - Journal de l’alpha no 219 : Apprentissage et plaisir
Est-il possible en ce printemps 2020 d’écrire sur un sujet tel qu’« apprentissage et plaisir » comme si rien, à l’épreuve de la pandémie qui nous frappe, n’avait bousculé notre rapport aux autres, aux apprentissages, aux projets que nous avons pour nos vies, au plaisir donc, au bonheur peut-être ?
Mais que signifie le plaisir d’apprendre, en pédagogie ? Quelles conditions sont nécessaires afin qu’il puisse y avoir du plaisir à apprendre ? Quelques outils sont ensuite proposés.
- Du plaisir suspect, absent ou prescrit… à la gourmandise
- Journal de l’alpha no 219 : Apprentissage et plaisir
Comment notre espèce, Homo habilis, puis Homo sapiens, dotée génétiquement d’une capacité illimitée à apprendre, a-t-elle pu associer aussi largement l’apprendre à la souffrance, au déplaisir ?
L’accent mis, dans l’époque actuelle, sur la notion de plaisir, de bonheur au travail et dans l’apprentissage ne devient-elle pas une nouvelle injonction issue du management le plus libéral qui, alors que les conditions de travail et la pression sont de plus en plus intolérables, prône maintenant l’épanouissement individuel au service de l’efficacité et de la rentabilité de l’entreprise ?
Enfin, quand on parle de plaisir, parle-t-on de la sensation plus ou moins durable que l’on éprouve lorsque nos besoins sont satisfaits ou de celle que l’on recherche, que l’on produit et que l’on partage ?
- Le jogging, la dopamine et Spinoza : comment le plaisir permet de conquérir le monde
- Marie
Fontaine – Collectif alpha - Journal de l’alpha no 219 : Apprentissage et plaisir
Certains formateurs comparent l’apprentissage en alpha à la pratique d’un sport : difficultés au démarrage, découragement lorsqu’on se compare aux athlètes de haut niveau, bénéfices d’un entrainement quotidien point de vue endurance et fluidité, victoires exaltantes qui encouragent à poursuivre… Le plaisir que l’on peut retirer d’une activité sportive et d’un apprentissage sont également comparables.
C’est ce que nous apprend l’expérience d’une apprenante du Collectif Alpha : elle, qui peinait à courir quelques mètres, s’est découvert une vraie passion qui a transformé sa vie. Dans la suite du texte, cette expérience sera comparée à celle d’un autre apprenant ayant fait un parcours complet en alphabétisation, puis toutes deux seront éclairées par les apports de la biologie et de la philosophie.
- Se former en alphabétisation pendant le confinement : preuve de créativité, preuve de fracture numérique
- Iria
Galván Castaño – Lire et Écrire Bruxelles Les personnes qui forment et se forment à Lire et Écrire Bruxelles ont fait preuve de créativité afin de maintenir leur lien et de continuer à travailler pendant la période de confinement liée au COVID-19. Les démarches mises en place sont diverses. Mais leurs limites sont importantes à cause de la nature même des formations (apprendre à parler, lire et écrire), des difficultés avec les nouvelles technologies de la communication et de l’information (difficultés d’accès et d’utilisation) et de la pandémie et ses conséquences.
- Émancipation, éducation populaire et féminisme : comment penser le « nous » ?
- Justine
Duchesne – Lire et Écrire Wallonie AurélieLeroy – Lire et Écrire Communauté française Si Lire et Écrire s’est donné pour but de développer l’alphabétisation dans une perspective d’émancipation pour tous et toutes, comment penser et prendre en compte l’émancipation des femmes dans une perspective d’alliance des luttes ? À quelles pédagogies émancipatrices et critiques faisons-nous référence en éducation populaire afin de favoriser leur pouvoir d’agir ?
Cette analyse, qui traverse les notions d’émancipation, de féminisme, d’éducation populaire et de changement social pour les relier vers un tout, dans une perspective d’alliance des luttes contre le sexisme, le racisme et le capitalisme, se veut proposer des pistes de réflexion, afin d’alimenter les pratiques sur le terrain.
- Formation en alpha populaire et numérique : un terrain à investiguer pour des enjeux à déchiffrer
- Sébastien
Van Neck – Lire et Écrire Wallonie La densification des pratiques quotidiennes liées aux nouvelles technologies induit de sérieux questionnements quant à l’utilisation de celles-ci en Formation d’alphabétisation. Deux régionales wallonnes de Lire et Écrire s’y familiarisent cependant davantage depuis plusieurs années. Leur rencontre permet de formuler des pistes d’investigation, de déceler les potentiels effets positifs que cela permet mais aussi d’analyser les enjeux critiques que cette question produit dans un secteur tel que celui de l’Alpha populaire.
- Changer le « point de vue ». Ou quand l’alpha populaire passe sous la loupe d’un coordinateur pédagogique
- Sébastien
Van Neck – Lire et Écrire Wallonie Travaillée au quotidien par les formateurs et formalisée dans un « cadre » commun de référence, l’alphabétisation populaire n’en est pas moins saisie de bien des façons lors de sa mise en application pratique.
Cette analyse repose sur un entretien avec Jean Constant, coordinateur pédagogique à Lire et Écrire Verviers, et permet de faire émerger, à travers son expérience et son point de vue, une critique analytique de la conception de l’Alpha populaire et de la posture qui y est adoptée mais de faire également ressortir des perspectives pour se saisir de cette pédagogie avec plus d’assurance et le moins de « dissonances cognitives » possible.
Maria-Alice