Le récit de vie en alpha, voyager entre petites histoires et grande Histoire

Sur un pont Bruxellois, un tag d’artiste : « j’existe ».
D’où vient ce désir de dire, de donner à voir ce cri à d’autres ? J’existe ! Premier mot que l’on pourrait apprendre à écrire en formation en alphabétisation. Et si apprendre à lire et écrire, c’était aussi apprendre à dire qui on est ?

Comment raconter sa propre histoire ? Comment l’inscrire dans celle du monde ?
A travers des ateliers d’écriture à vivre d’abord, à se réapproprier ensuite, nous explorerons divers espaces biographiques, expositions, auteurs.ices, plasticien.nes, pour réfléchir à ces questions.
Nous inventerons nos propres manières d’écrire nos histoires et de les relier à la grande Histoire.

Objectifs

Faire de son vécu un terreau d’écriture.
S’autoriser – s’auteuriser.
Réfléchir la relation entre dimension culturelle et dimension historique.
Faire un lien entre espace formation et espace extérieur.

Contenu

Faire l’expérience de plusieurs ateliers pour identifier leur fonctionnement et pouvoir se les réapproprier avec ses propres groupes.
Faire l’expérience des arts plastiques pour voir autrement.
Visiter un espace d’exposition, en faire un pré-texte.
Explorer la pratique du récit.

Public

Formateur.rices débutant.es ou chevronné.es en alpha et FLE ou toute personne intéressée par la proposition.

Intervenantes

Anne Ferrard, écrivaine, bibliothécaire scolaire, formatrice d’enseignant.es et animatrice d’ateliers d’écriture et Pascale Lassablière, animatrice d’ateliers d’écriture avec différents groupes (intergénérationnel, cohésion sociale, Education Permanente) ; avec des professionnel.les (travailleur.ses sociaux.les, formateurs.rices ou enseignant.es) dans le cadre de la formation aux ateliers d’écriture et l’analyse du travail (www.motsart.be).