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Tues, chuchotées ou exprimées avec véhémence, que deviennent les émotions, passé le pas de la porte d’un espace de formation ? Force est de constater que peu de courants pédagogiques se sont (…)
L’alphabétisation en Fédération Wallonie-Bruxelles est un domaine d’action qui a émergé il y a une bonne cinquantaine d’années et s’est ensuite régulièrement reconfiguré.
Vivre dans un nouveau pays implique de mobiliser de nouvelles compétences pour trouver un logement, du travail, réaliser les actes de la vie quotidienne… Dans cette trajectoire, qui à bien des égards s’apparente à un défi, l’accès à un espace de formation linguistique est une ressource importante. Le volet linguistique des parcours régionaux d’accueil pour les primoarrivants constitue en ce sens une tentative de réponse à ce besoin. Il n’apporte cependant qu’une réponse très partielle et, de plus, largement inadaptée aux besoins d’apprentissage des personnes pas ou peu scolarisées dans leur pays d’origine. Réponse très partielle, inadaptée, qui ne peut en aucun cas être utilisée comme indicateur de contrôle de la volonté d’intégration des personnes nouvellement arrivées en Belgique.
La loi du 4 décembre 2012 modifiant le Code de la nationalité belge est entrée en vigueur le 1er janvier 2013. Cette loi apporte des changements qui restreignent de manière importante l’accès à la nationalité des personnes d’origine étrangère. Pour le public en situation de précarité sociale et économique, et en particulier pour le public analphabète, cette loi est lourde de conséquences.
L’objectif affiché de cette réforme du Code de la nationalité est de rendre son acquisition « neutre du point de vue de l’immigration ». En réalité, la nouvelle loi relève d’une inversion de philosophie par rapport à la loi précédente : alors qu’auparavant l’acquisition de la nationalité devait favoriser l’intégration, aujourd’hui il faut prouver son intégration pour obtenir la nationalité. Les critères retenus favorisent en outre les plus socioéconomiquement rentables, qui peuvent apporter de la « valeur ajoutée » à la société belge. Immigration choisie ?
Le 22 janvier 2015, Lire et Écrire organisait un colloque étudiant la question de l’accès – pour un public de personnes illettrées – au débat et à l’argumentation sur des questions de société et philosophiques. Les synthèses des interventions et les diaporamas présentés sont désormais disponibles.
Ce texte présente une première lecture de la DPC (Déclaration de politique communautaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles) au regard du Cahier de revendications pour la prise en compte des (…)
« Il me parait indispensable de poursuivre le travail sur les référentiels (…) en approfondissant l’analyse des compétences langagières, mathématiques et scientifiques nécessaires et la manière de permettre leur acquisition dans le cadre de ces formations. »