Prendre un rendez-vous médical, renouveler son abonnement de transports, remplir sa feuille d’impôts, s’inscrire comme demandeur
se d’emploi… se font désormais en ligne. Comme ces outils et usages sont largement liés à une maitrise de l’écrit, les personnes peu scolarisées ou en difficulté de lecture et d’écriture sont donc, au premier plan, concernées par les transformations numériques et les inégalités sociales qu’elles induisent.Dans la pratique, certaines alternatives existent mais sont presque inaccessibles : guichets ouverts quelques heures par semaine et éloignés, disponibles seulement sous rendez-vous (qu’il faut prendre en ligne, d’ailleurs). Ou des services téléphoniques totalement défaillants. Ou encore le canal papier, qui suppose plus de couts et de délais.
Il est indispensable de maintenir des canaux alternatifs, des espaces où les personnes qui se retrouvent démunies puissent trouver de l’aide pour réaliser ces démarches dans un monde de plus en plus numérisé qui leur fait de moins en moins de place.
Voir également
Nos actions, où nous avons notamment créé de longues files silencieuses devant plusieurs institutions problématiques sur l’usage « par défaut » du numérique.
Le clip de nos actions :
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- Action « files aux guichets »
- Mobilisation du 8 septembre 2022, Journée internationale de l’alphabétisation.
Plus :
Notre lettre ouverte à destination des Ministres-Présidents, Ministres et Secrétaire d’État en charge de la Digitalisation, de la Simplification administrative, de la Transition numérique, etc. Désormais ouverte à la signature par tous⋅tes.
Nos précédentes campagnes Les oubliés du numérique : en 2020, et en 2021.