Lire et Écrire : formation - sensibilisation au personnel de l’Administration communale

Lire et Écrire Brabant wallon : une mission de sensibilisation

En plus d’organiser des formations pour les personnes en situation d’illettrisme, Lire et Écrire Brabant wallon a aussi une mission de sensibilisation auprès des citoyens, des écoles, du monde de l’entreprise et surtout auprès des pouvoirs publics et politiques !

Dans ce cadre, nous avons pris contact avec la Ville de Nivelles et leur avons proposé d’organiser des animations auprès du personnel communal et para-communal pour leur permettre de mieux prendre en compte les personnes illettrées en demande de service au sein de leur administration. Nous avions récemment écrit un article à ce sujet.

Des actions concrètes suite à notre sensibilisation !

A la suite de cette animation, Anne-Laure Napoli (médiatrice au service des sanctions administratives de la Ville) et des experts du vécu ont travaillé à la simplification de deux courriers de ce service avec notamment :

• La création d’un lexique pour les mots techniques ;
• L’instauration de pictogrammes ;
• Une mise en page plus aérée.

D’autres adaptations ont aussi été faites, notamment celle d’assurer une permanence humaine au sein de ce service. Pour une personne illettrée, avoir la possibilité de rencontrer une personne, et lui expliquer de visu sa démarche et ses besoins est primordial !

Dans les suites de notre collaboration

Notre partenariat ne s’arrête pas là puisque nous organiserons également deux autres modules de sensibilisation à la Ville en novembre ! Nous espérons aussi que Nivelles, Ville précurseur dans la prise en compte des personnes en situation d’illettrisme, puisse servir d’exemple pour les autres communes !

Pour en savoir plus sur le travail mené par le personnel de la Ville suite à notre animation, n’hésitez pas à visionner la vidéo réalisée par le service communication de l’administration.

Encore merci à tous celles et ceux qui ont participé à cette très belle collaboration, un vrai travail d’équipe !

Dans les groupes de formation à Nivelles, après avoir éclairci le déroulement des faits à partir d’éléments entendus dans les médias, les formateurs ont amené les apprenants à réfléchir sur le rôle des caricatures de presse.

Les dessins dans les journaux, ce n’est pas que pour se moquer, c’est aussi pour faire passer un message a partagé une apprenante. Diverses copies de caricatures sur des thèmes variés – l’écologie et l’environnement, l’emploi et la qualité de vie au travail, l’école, le travail des enfants – ont été lues et décortiquées. Le dessin provoque la réflexion, amène à se moquer aussi de soi-même…

Autre question qui a traversé la matinée de débat : la liberté d’expression, composante clé de la démocratie, a-t-elle ses limites ? Les apprenants étaient tous d’accord sur le fait que rien ne justifiait les actes violents survenus la veille, même si des caricatures en choquaient certains.

La liberté d’expression, c’est aussi avoir le droit, le temps et l’espace de donner son avis sur l’actualité et la politique pendant la formation à Lire et Écrire…

Vivre debout, avec le cinéma comme moyen d’expression, propose de réfléchir et débattre autour de questions de société qui préoccupent. Les films projetés mettent en lumière les laissés-pour-compte et les tarifs pratiqués, hyper légers, permettent au plus grand nombre de les visionner.

Chaque journée a sa propre thématique, en 2015 : la marchandisation de la culture, la démocratie culturelle et le droit des minorités, l’utilité de la culture. Une séance familiale est prévue le dimanche après-midi. Tout au long du festival, des animations, des débats, un coin lecture, des créations collectives avec des artistes, un bar et de la petite restauration sont proposés au public.

Apprenants et formateurs des groupes de Lire et Écrire Brabant wallon participent déjà au projet en menant des réflexions autour de la définition et des représentations du mot « culture ». Ils échangeront le fruit de leur travail avec les participants des organismes d’insertion socio­professionnelle partenaires, l’après-midi du vendredi 13 mars.

Caricaturistes, fantassins de la démocratie : déprogrammé

Le mercredi 25 février prochain devait se dérouler, au Théâtre du Gymnase, une soirée débat sur le thème « Peut-on rire de tout ? », accompagnée de la projection du film « Caricaturistes, fantassins de la démocratie ». Sur avis de la Zone de Police Brabant wallon Ouest, et en concertation avec la Commune de Tubize et le Centre culturel de Tubize, la décision fut prise de déprogrammer cet événement. La liberté d’expression reste l’un des fondements de notre démocratie. La Commune, les organisateurs et les partenaires du projet y tiennent particulièrement.

Néanmoins, les récents événements de Paris et de Copenhague, le maintien de la menace au niveau 3 et l’avis transmis par les forces de l’ordre ne nous permettent pas d’assurer ce débat dans des conditions propices au dialogue. C’est donc par prudence que nous avons pris de commun accord cette difficile décision, ne voulant en aucune façon mettre en péril la sécurité tant des participants que des organisateurs.

Michel Januth – Bourgmestre de Tubize
Pierre Anthoine – Directeur du Centre culturel de Tubize

• Depuis septembre et jusque juin, certains d’entre eux se rendent une fois par mois à la bibliothèque du Douaire à Ottignies ou reçoivent l’animatrice et la bibliothécaire sur leur lieu de formation.

• À la bibliothèque du Douaire, la collection « La Traversée » (éditions Weyrich) est mise en évidence dans un rayon de la bibliothèque, appelé « Français facile ».

• En février et mars 2015, d’autres apprenants du centre de formation de Mousty rencontrent des écrivaines : Veronika Mabardi, autour de la lecture du roman « Rue du Chêne » et Salomé Mulongo qui prépare un nouvel ouvrage.
  Lors de cette dernière rencontre, après enquête sur leurs "goûts et couleurs", ils se sont lancés dans la création d’une histoire. Leurs avis étaient sollicités et des pistes d’écriture proposées. Le vocabulaire était choisi avec soin. Les apprenants sont enchantés de cette collaboration.

L’objectif principal a été d’amener chacun à de nouvelles découvertes et modes de participation culturelle. Dans le cadre de ce projet, les apprenants ont bénéficié d’une visite guidée et interactive au Musée de Louvain-la-Neuve, suivie d’un partage d’idées et d’écriture collective de textes. Ils se sont aussi rendus dans les locaux de La Tourkana ASBL à Wavre, pratiquant le commerce équitable avec les pays d’Afrique.

En collaboration avec cette ASBL, l’implantation de Lire et Écrire à Mousty a organisé et accueilli une pièce de théâtre sur le thème de la naissance de jumeaux au Congo : Je m’appelle… , Café Théâtre avec Stella Kitoga, comédienne d’origine congolaise. Pour l’occasion, les apprenants ont offert un repas multiculturel équitable, après un échange sur les pratiques culturelles lors de la naissance. Moments intenses et partenariat, partage d’expériences et ouverture à des traditions parfois méconnues ont stimulé la prise de parole des apprenants, amélioré la visibilité des actions de formations en alphabétisation et donné l’envie de réitérer des expériences similaires !

Comme lors de chaque édition, le festival a commencé un vendredi, par une journée destinée aux acteurs de l’insertion sociale et professionnelle. Plusieurs associations du secteur, venues des quatre coins de la province du Brabant wallon, étaient présentes.

Il y avait des stagiaires venant des AID de Tubize et de Court-Saint-Étienne, de l’A.S.B.L. Mode d’emploi et du CRABE à Jodoigne. Des apprenants de Lire et Écrire Brabant wallon étaient également de la partie. Ils ont tous participé activement à la journée.

120 personnes, 5 ateliers

En tout, plus de 120 personnes étaient rassemblées et se sont réparties dans 5 ateliers. Chacun de ces ateliers contribuait à donner l’effet d’un énorme kaléidoscope culturel pour permettre aux participants de découvrir la culture sous différents aspects.

En plus de ces ateliers, une grande roue en bois était installée dans le hall du Centre Culturel de Perwez. Des animateurs invitaient les gens à y laisser un témoignage, une trace sous forme de dessin, un message ou encore un graffiti.

Les apprenants de Lire et Écrire Brabant wallon ont été satisfaits de participer à cette journée, autant pour ses aspects culturels et festifs que pour avoir rencontré d’autres stagiaires de l’insertion.

Vidéo

Voir un reportage de CanalZoom illustrant cette journée.

L’événement "Les Mondes de Nivelles", 11^e édition en octobre 2015, rassemble des Nivellois originaires de tous les continents. Il vise la découverte, la rencontre de manière conviviale et festive de tous les citoyens de la commune, quelles que soient leurs identités, origines, appartenances ou cultures ! C’est donc bien en octobre qu’aura lieu le troisième "Café Citoyen".

Le jeudi 9 avril, Jean-Michel Longneaux, philosophe, professeur à l’Université de Namur et conseiller en éthique dans le monde de la santé et de l’éducation introduira le premier "Café Citoyen". Il livrera son analyse et nous permettra de mieux saisir comment faire route ensemble pour le meilleur et sans le pire dans une société riche (et libre…) d’une grande diversité culturelle et interculturelle.

Informations pratiques

9 avril à 20h à la Villa des Roses, rue Georges Willame 9, à Nivelles
Entrée gratuite - boissons payantes
Dates suivantes : 18 juin, 17 octobre, 10 décembre 2015

Affiche

Pour la première fois, des groupes de personnes en formation à Nivelles et à Tubize - tous niveaux confondus - travaillent ensemble sur un même projet. En s’appuyant sur la méthodologie des Intelligences Citoyennes, ils sont partis de leurs cris du cœur, ce qui les fait tenir debout, et ce qui les révolte. De leurs récits particuliers, ils ont déterminé des lieux et objets de résistance communs aux humains d’hier comme d’aujourd’hui. Temps d’échanges et de partage, traductions en arabe, berbère et italien permettent à chacun d’avoir sa place dans le groupe : dire et être entendu pour ce qu’il est.

Pour résister à l’adversité, au temps, aux inégalités du système scolaire belge, à la pauvreté, au racisme, il faut être solide. Voilà pourquoi le choix d’une commode, peinte et repeinte, bloc de bois, témoin du travail de l’Homme, mémoire muette d’histoires humaines. Mais ce n’est pas tout. Christian Boltanski qui expose au Mac’s actuellement, questionne l’idée d’existence par la trace, le nom, la photo, comme des résistances à l’oubli. Les apprenants construisent, en écho, un mur avec leurs mots, se mettant en scène avec une transformation plastique de la photo de cette commode, parce que résister c’est transformer la réalité. Une manière de rendre hommage à tous ceux qui résistent coûte que coûte pour se construire une vie meilleure.

Depuis 2013, à l’initiative de la Cellule de Développement Communautaire de la Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve (Plan de Cohésion Sociale), des groupes et des familles se rencontrent au sujet de leur bien-être. Ces rencontres permettent de mieux comprendre ce qui est déterminant : le fait d’avoir un emploi ou pas, d’entretenir des relations épanouissantes, de disposer d’un logement et d’un environnement de qualité, d’être respecté et reconnu…

La santé et le bien-être de chacun peuvent évoluer en améliorant les conditions de vie, en réduisant les inégalités sociales.

Ce jeudi 28 mai a eu lieu une présentation où chacun a pu discuter de ce qui est important pour le bien-être de tous et de ce qu’on peut faire pour l’améliorer, à Ottignies-Louvain-la-Neuve.

Les apprenants de Mousty poursuivent leur implication dans ce projet. Ils prendront part à la journée interassociative du 16 juin 2015, au domaine provincial du Bois-des-Rêves. Différents ateliers seront organisés, ainsi que des moments d’échanges conviviaux. Toute la démarche est le fruit d’un travail de réseau auquel adhèrent plusieurs associations locales [1].

Pour plus d’infos : 010/43 64 80.

L’une des formatrices de Tubize, intéressée par la méthode a décidé de l’utiliser avec son groupe.

Plusieurs textes ont été créés par les apprenants en se basant sur l’album illustré « Le jardin de Tonio » (de Dorothée Piatek et Élodie Coudray). Ces textes ont été travaillés par le groupe en utilisant une méthode qui allie une démarche globale (reconnaissance directe d’un mot) et une démarche séquentielle (décomposition du mot en syllabe et analyse des lettres et des sons pour déchiffrer le mot).

Les apprenants ont ensuite construit une maquette représentant les lieux, les objets et les personnages de l’histoire. Le but de cette démarche était de vérifier s’ils accédaient bien au sens de ce qu’ils lisaient.

Puis, de nouvelles phrases ont été créées par la formatrice en utilisant des mots connus (des mots de l’histoire ou des mots employés au quotidien). Un apprenant lisait sa phrase pour lui-même et essayait d’en faire deviner le sens aux autres en utilisant la maquette.

La maquette est également utilisée actuellement pour procéder aux évaluations individuelles des apprenants.

Découvrez son dossier ci-dessous :

« Des adultes en difficulté avec l’écrit reviennent au tableau »

Reproduit avec l’aimable autorisation d’Annick Hovine.

Dès 12h, une grande chaîne colorée (mé)tissée mènera le public jusqu’au stand des associations :

• Découverte ludique de l’association Lire et Écrire Brabant wallon » qui, pour l’occasion, exposera des photos du projet Résister, c’est pas commode.
• Animation du CRIBW : quelle histoire se cache derrière un cliché ? À partir de portraits-photos, deviner qui sont ces personnes : leur travail, leur origine, leur parcours de vie… Voir au-delà des apparences ?
• De 14h à 16h, un Café Citoyen spécial « Mondes de Nivelles » : « Le dialogue interculturel à partir de la méthode des histoires digitales » avec Bart Vetsuypens de l’asbl Comundos. Ou comment emprunter des passerelles originales à travers les continents…

Les Mondes de Nivelles est un projet de citoyens nivellois soutenus par le Conseil Consultatif des Relations Nord-Sud de la ville de Nivelles.

Festif et gratuit, il vise avant tout à créer une ambiance propice à la rencontre, à la découverte et à la vie citoyenne.

Venez découvrir « Plongée en absurdie », un clip percutant qui retrace le parcours de Rosa, une jeune femme en difficulté de lecture et d’écriture qui vient de perdre son travail et s’inscrit comme demandeuse d’emploi à l’Office régional de l’emploi. Obligée de "s’activer" sur un marché du travail quasi désertique, elle doit se battre ou se soumettre à des consignes absurdes. Les situations illustrées dans l’histoire de Rosa ont été réellement vécues par de nombreux adultes en formation d’alphabétisation !
 
L’association Lire et Écrire dénonce les mesures d’activation de l’État Social Actif pour la recherche d’emploi : elles ne tiennent pas compte des difficultés spécifiques des personnes illettrées. Une exclusion de plus. Dans un contexte de chômage structurel et de déficit de l’offre de formation, les mesures actuelles d’activation relèvent non de l’accompagnement mais d’une politique discriminatoire pour les personnes en difficulté avec les savoirs et compétences de base (lire, écrire, calculer, s’exprimer dans la langue du pays).
 
Lire et Écrire revendique la prise en compte des difficultés et des besoins particuliers des publics de l’alphabétisation.

Stuart Wrathall, conseiller politique de Lire et Écrire, sera présent pour développer la thématique du jour.

Informations pratiques

10 décembre 2015, de 20h à 22h à la Villa des Roses, rue Georges Willame 10, à Nivelles
Entrée gratuite - boissons payantes

Dans l’est du Brabant wallon

Perwez

Un groupe « Alpha projet » se met en place dès janvier 2016.

Il rassemblera des personnes pour lesquelles les apprentissages de base permettront d’avancer sur la réalisation d’un projet ou d’une action collective à déterminer ensemble. L’apprentissage de la lecture et l’écriture sera un moyen d’y parvenir. À terme, ces compétences auront été travaillées dans un contexte concret.

Jodoigne

En partenariat avec l’ASBL Le Crabe, le CESEP, le CIEP, les Équipes populaires du Brabant wallon et l’Espace Public Numérique d’Opprebais, une formation « Des clés vers l’emploi » se déroulera de février à juin 2016.

Au programme :

• apprentissages de base
• informatique de base
• législation sociale et du travail
• estime de soi, la recherche d’emploi
• mobilité
• un atelier « vie quotidienne »
• comprendre notre société.

Séance d’information sur inscription : le mardi 12 janvier 2016 de 10h à 12h, à Jodoigne, dans la salle du Conseil du château Pastur (Voir plan).

Dans l’ouest du Brabant wallon

Tubize

Un deuxième groupe « Alpha projet » démarrera également en janvier, dans les locaux de la rue de Nivelles.

« Oser franchir la porte »

En collaboration avec le CEFO, plusieurs journées « Oser franchir la porte » seront proposées dans différentes communes de la province.

Passer la porte d’un organisme de formation peut faire peur. Dans une ambiance décontractée et participative, les personnes seront invitées à réfléchir à ce qui peut les motiver et les freiner à entamer une formation. Elles recevront des renseignements sur ce qui existe dans leur région et qui correspond au mieux à leurs projets.

Chaque participant sera ensuite reçu en entretien individuel.

Infos et inscriptions…

La thématique de cette nouvelle édition : « Cap sur l’utopie, quand l’impossible devient possible ».

Un projet partenarial mené en réseau avec les les organismes d’insertion socio-professionnelle et les organismes d’Éducation Permanente du Brabant wallon.

Une initiative à laquelle Lire et Écrire Brabant wallon est fière de prendre part chaque année. Une belle programmation à découvrir sur le site de l’évènement. Nous vous attendons nombreux !

• Les apprenants ont imaginé et dessiné la boîte à livres idéale. Une apprenante du groupe a aussi convié sa fille à participer au concours.

• Dans la bibliothèque Le Grimoire d’Éole, une grande carte de l’entité permet d’imaginer l’emplacement rêvé d’une boîte à livres. L’enjeu est clair : prolonger la bibliothèque jusque dans le cœur des villages de l’entité de Perwez.

• Ce concours s’est clôturé le 4 mai. Les lauréats verront leur boîte à livres prendre forme ! Les boîtes seront fabriquées les 2 et 3 juillet 2016 lors d’un atelier de co-construction ouvert à tous mené par Le Grimoire d’Éole en partenariat avec Osez’Art, avec le soutien de la commune de Perwez.

• Une série d’animations avec la bibliothèque a également démarré en avril.

Inspirés par la découverte d’œuvres Pop Art et la visite d’une exposition d’impressions sur tissu à la bibliothèque de Jodoigne, les stagiaires ont pu concrétiser leur projet de création des tee-shirts. Ils ont pris une photo du groupe et lui ont donné un effet « croquis » pour l’imprimer sur leurs propres tee-shirts. Ces derniers ont ensuite été customisés avec de la peinture pour tissus et des pochoirs, dans un style « tatouages ».

Cette activité, toute simple à priori, a permis de développer la solidarité entre les stagiaires, de poser un achat réfléchi lors du choix des peintures en comparant les prix, d’explorer la bibliothèque publique locale et de faire connaissance avec la culture Pop Art. Pour la majorité des stagiaires, c’était la première fois qu’ils osaient s’exprimer par la peinture ! Un souvenir marquant.

N.B. : Dès septembre 2016, une seconde session « Clés vers l’emploi » démarrera à Braine-l’Alleud.

Diffusion du court-métrage Rosa. La vie en rose

Rosa. La vie en rose sera diffusé sur TVCom toute la semaine du 8 septembre.

Ensuite, via le centre culturel du Brabant wallon, Lire et Écrire collaborera avec les centres culturels de la province pour coupler la diffusion du court-métrage aux évènements culturels programmés et susciter des échanges avec le public.

Diffusion des sets de table

3 000 sets de table reprenant le même design que celui du film seront distribués dans 16 lieux de restauration différents (Perwez, Jodoigne, Ottignies, Braine-L’Alleud, Nivelles et Tubize).

Contact presse

Jean Peters : tél. 067 84 09 46 ; GSM 0486 96 17 70 ; jean.peters@lire-et-ecrire.be

Elle donne également accès à différents spectacles et aux ateliers du CEC Osez’Art, centre d’expression et créativité. Elle facilite le lien avec les familles et les enfants de certains participants à la formation en alphabétisation. Forts de cette première expérience, les acteurs sociaux de la région ont décidé collectivement de reconduire l’action.

Entre autres rendez-vous culturels, les apprenants participent à « Tout s’emboîte » (Osez’Art) : un projet d’expression citoyenne qui invite les habitants à « pousser la lettre » dans une boîte. C’est l’occasion de dire des choses par rapport à leur quotidien, leur quartier, des initiatives inspirantes.

Il y aura aussi, du vendredi 7 au dimanche 9 octobre 2016, le « Week-end Orient-Occident », dans le cadre du Festival musical du Brabant wallon : des rencontres et partages autour de la musique, du cinéma, de la cuisine. Le plaisir de l’ouverture multiculturelle !

Au final :

• l’AID met un local équipé de 15 machines à coudre à disposition ;
• les apprenantes de Lire et Écrire Brabant wallon à Tubize calculent une cotisation de 13 € par personne et par trimestre pour participer au cours et subvenir aux dépenses diverses, les trois associations partenaires prenant en charge une petite partie des frais ;
• des participantes volontaires se chargent des aspects administratifs (gestion des inscriptions, des cotisations, des absences, de l’échange d’informations avec les autres participantes du cours…) ;
• une fois par mois environ, l’association Vie Féminine animera les conversations sur des thématiques citoyennes sous forme de débat dirigé.

Une professeure est trouvée et les cours peuvent commencer ! Le premier cours a eu lieu le 21 septembre 2016. Il y a 19 personnes inscrites, nombre limité et calculé en fonction du budget. Une apprenante du groupe – qui a travaillé dans la couture précédemment – apporte un soutien technique. Le projet est un succès, les apprenantes-participantes sont enchantées et plusieurs personnes se trouvent actuellement sur liste d’attente.

À Jodoigne

En partenariat avec le Crabe, le Cesep et le Ciep, une formation « Des clés vers l’emploi » se déroulera de janvier à juin 2017.

Elle cible un public éloigné – voire exclu – des dispositifs habituels d’insertion socio­professionnelle. L’objectif de la formation est de permettre à ces personnes de reprendre confiance en elles, de découvrir de nouvelles perspectives et d’agir sur leur vie et leur avenir.

Cette session comprend 300 heures de formation, à raison de 3 jours par semaine et débute le 31 janvier 2017.

Séance d’information sur inscription : le jeudi 19 janvier 2017 à 10h, dans les locaux du Crabe asbl :
rue du Sergent Sortet 23
1370 Jodoigne
(voir plan.).

Au programme :

• apprentissages de base : communication, français, calcul
• informatique de base
• législation sociale et du travail
• estime de soi, recherche d’emploi
• mobilité
• atelier « vie quotidienne »
• comprendre notre société. 

Des projets concrets émergent aussi, comme l’enregistrement d’une émission de radio (studio Radio 27) telle que réalisée par le groupe « Clés vers l’emploi » de Braine-l’Alleud. Ils ont mis en avant leur réalité quotidienne et leurs espoirs. Un bel exercice d’expression de soi et de réflexion sur la société.

Objectifs

• Comprendre le contexte dans lequel l’alphabétisation s’inscrit : public, finalités, objectifs, causes…
• Aborder, découvrir et expérimenter les approches pédagogiques d’un formateur en alphabétisation.
• Analyser les enjeux politiques liés à la formation des adultes.

Pour qui

• Toute personne qui souhaite découvrir le monde de l’alphabétisation populaire.
• Les travailleurs et volontaires du secteur socioculturel qui désirent s’engager dans une action d’alphabétisation ou développer leurs pratiques.

Comment

Dans cette formation, l’accent sera mis sur la construction des savoirs avec les participants et non sur la transmission de modèles. L’apprentissage se fera à partir de mises en situation.

Les concepts d’Éducation permanente, de pédagogie émancipatrice, de citoyenneté seront au centre de la formation et présents de manière transversale dans l’ensemble des modules.

Modules

• Le 24 mars 2017 (matinée)
  Séance de présentation de Lire et Écrire

• Les 26, 27 et 28 avril 2017 (de 9h à 16h)
  Découverte de Lire et Écrire Brabant wallon, son histoire, ses missions, son public, ses formateurs, ses enjeux et ses valeurs …

• Le 19 mai 2017 (de 9h à 16h)
  Thème : « L’accueil et le positionnement »

• Les 29 et 30 mai + le 2 juin 2017 (de 9h à 16h)
  Thème : « Autour de la lecture et de l’écriture »

• Le 12 juin 2017 (de 9h à 16h)
  Thème : « Les maths en alpha »

• Le 22 juin 2017 (de 9h à 16h)
  Évaluation intermédiaire de la formation

• Les 18, 19 et 20 septembre 2017 (de 9h à 16h)
  Thème : « Autour de l’oral »

• Le 28 septembre 2017 (de 9h à 16h)
  Thème : « L’utilisation des TICS (Technologies de l’information et de la communication) en alpha »

Informations pratiques

Du 26 avril au 28 septembre 2017.
Gratuit mais inscription obligatoire. Repas non fournis.

Modalités d’inscription

Complet.

Une séance d’information aura lieu le vendredi 24 mars à Nivelles de 9h à 13h dans les locaux de la maison de la Laïcité, rue Georges Willame 10, à 1400 Nivelles.

Cette première rencontre est primordiale car elle permet de présenter les valeurs, objectifs et méthodes de notre organisation ainsi que de croiser les regards et les attentes des candidats à la formation. Dès lors merci de vous inscrire à cette première séance auprès de notre secrétariat avant le 17 mars :

• par téléphone au 067 84 09 46
• par mail à thomas.dehoux@lire-et-ecrire.be

Ils ont déclamé leur texte poétique sur fond d’une fresque en tissu où leurs belles mains ont déposé leurs talents…

Comment broder le thème « Afrique(s) » dans le cadre de Tournai, Ville en poésie ?

Par le fil de l’eau, l’eau d’ici, l’eau de là-bas, l’eau dans mon pays, ses couleurs, ses odeurs, ses goûts, nos souvenirs d’enfance et d’actualité… et nous nous rendons compte qu’au fil de l’eau, le monde devient notre pays !

La fresque

Au programme de ces journées : stand, jeux et animations aideront à sensibiliser les participants à la problématique de l’illettrisme, les informer sur les actions et formations de l’association.

• Le 17 septembre : 10h00 - 17h00
  Semons des possibles
  Lycée Martin V
  rue du Collège 3
  Louvain-la-Neuve

• Le 1^er octobre : 11h00 - 20h00
  La Fête des Solidarités
  parc du Château du Cheneau
  Braine-l’Alleud

• Le 21 octobre : 12h00 - 22h00
  Les Mondes de Nivelles
  Waux-Hall
  place Albert I^er 1
  Nivelles

La presse a également pris le relais pour informer le grand public : un article paru dans Vers l’Avenir du 8 septembre 2017 et un passage à l’émission L’invité sur TVCom.

Ça prend du temps et c’est possible… Fabienne C., qui a fréquenté des cours d’alphabétisation pendant 8 ans et Françoise B., formatrice volontaire depuis 10 ans au sein de la régionale Lire et Écrire Brabant wallon témoignent de leur expérience. À écouter ci-dessous :

Leurs objectifs ? Prendre du recul en proposant aux gens d’offrir leurs réflexions sur la pauvreté infantile, les causes et les propositions pour en sortir, sur la responsabilité de l’État et l’engagement citoyen. Mais également poser un regard critique sur le charity business – quand l’humanitaire devient un secteur économique rentable et professionnalisé – et la manipulation affective.

Plusieurs invités ont participé à l’émission : pointons madame Christine Mahy (secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté) et monsieur Jean Blairon (directeur de l’asbl RTA).

Des mandataires politiques locaux se sont également exprimés : madame Évelyne Vanpée, échevine de la culture, la jeunesse, la petite enfance, des relations Nord-Sud et des droits de l’enfant ainsi que monsieur Pascal Rigot, échevin du développement durable, du tourisme et du monde associatif de la Ville de Nivelles.

Lire et Écrire Brabant wallon y a participé, notamment via les témoignages de personnes en formation d’alphabétisation et des stagiaires des Clés vers l’emploi. En s’emparant du média radio, ils se sont entraînés à l’expression orale, à la réflexion et se sont sentis entendus voire reconnus dans leurs points de vue.

Les 40 minutes de Lire et Écrire Brabant wallon :

Au cœur de l’alpha et de l’omega de la précarité

Avec Lire et Écrire Brabant wallon ainsi que deux échevins de Nivelles : Évelyne Vanpee et Pascal Rigot.
Faut-il privatiser les solutions face à la pauvreté ? Entre slam et interviews.

Ou (ré)écoutez les 17 heures d’émission.

Le dernier numéro de la revue, L’accroche (n^o 93/2017), brasse une thématique centrale au travail social. Comment accrocher des personnes qui, en dépit de leurs besoins, ne sont pas en demande d’aide ? Comment instaurer, puis maintenir le lien avec elles pour faire émerger une envie, une demande, pour les (ré)inscrire dans un processus de changement ?

Des professionnels issus de différents organismes à visée sociale témoignent de leurs expériences qui peuvent également enrichir notre réflexion pour l’alphabétisation. Des responsables de projet de Lire et Écrire Charleroi Sud-Hainaut et de Lire et Écrire Brabant wallon ont collaboré à la revue : un éclairage sur les freins et les motivations à entrer en formation d’alphabétisation et quelques pistes pour susciter l’intérêt et la participation des publics « fragilisés ».

Le conseil d’administration et toute l’équipe de Lire et Écrire Brabant wallon ont la profonde tristesse d’annoncer le décès, ce mardi 23 janvier 2018, de madame Nathalie Kother.

Nathalie occupait les fonctions de directrice de l’ASBL depuis 2011.

Nous n’oublierons jamais son engagement pour notre association, sa détermination et son courage. Nous gardons d’elle un souvenir impérissable.

Adieu, chère Nathalie.

Enragez-vous, apolitique, a déjà touché les communes de Tubize, Ottignies - Louvain-la-Neuve, Nivelles, Court-Saint-Etienne et Jodoigne.

Lire et Écrire Brabant wallon participe activement à cette campagne et s’est engagé à la porter pour les communes de Waterloo (en collaboration avec Vie Féminine et Oxfam) et de Braine-l’Alleud (avec le CIEP - MOC). Le compte à rebours a commencé : les invitations à une première réunion ont été lancées.

Par ailleurs, des personnes en formation d’alphabétisation à Nivelles ont « voté » pour les points forts et les points faibles de leur commune. Un journaliste de la RTBF était présent : voir le reportage.

Avons-nous toujours vécu en démocratie, en Belgique ? Quels textes et institutions garantissent une démocratie ? Quels sont les différents niveaux de pouvoir ? Quelle participation peut-on avoir au niveau local ? Quelle est l’histoire du suffrage universel dans notre pays ? Y-a-t-il un lien entre la démocratie et l’indépendance d’un pays (par opposition à la colonisation, domination ou occupation d’un pays) ? Comment faire pour que notre vote soit valide ?

Les groupes ont aussi travaillé la lecture et l’écriture à partir du roman Les cerises de Salomon de Claude Raucy (collection La Traversée). Le roman se déroule sous l’occupation allemande lorsque la démocratie est mise à mal et que chacun choisit son camp : résistance, collaboration… Dans le roman, Jeanne décide de cacher un enfant juif.

Claude Raucy est reçu à Mousty

Le romancier a été reçu à Mousty. Nous lui avons présenté des saynètes tirées de situations de son roman, un lapbook présentant le travail réalisé toute l’année avec son livre comme fil rouge ainsi qu’une lettre pour l’héroïne. Nous avons posé des questions sur son travail. Nous avons aussi fêté son anniversaire : les apprenants avaient préparé des gâteaux !

Lapbook sur Les Cerises de Salomon

Ce roman a permis d’évoquer des thèmes reliés à la guerre 1940-45 : Pourquoi cette guerre ? Pourquoi la participation des soldats marocains à la bataille de Gembloux qui a fait reculer les troupes allemandes ? Et les camps de la mort ?

Paul Sobol est reçu à Mousty

 
Sur ce dernier sujet, nous avons reçu Paul Sobol, 92 ans, passeur de « Mémoire » ayant survécu au camp d’extermination d’Auschwitz. Les apprenants avaient préparé des questions… Ce fut un moment très intéressant et si intense que nous n’avons pas vu le temps passer. À la suite de cette rencontre, plusieurs apprenants ont souhaité lui écrire une lettre en guise de remerciement (voir le portfolio ci-dessous).

Logement et illettrisme

Lire et Écrire soutient la parole des apprenants, et met en place des espaces d’expression. A Braine-l’Alleud, c’est la thématique du logement qui a émergé comme prioritaire dans les groupes. Beaucoup ont vécu des situations injustes, que ce soit dans l’accès à un logement décent et abordable, dans l’incompréhension des modalités qui déterminent l’attribution d’un logement social, ou encore dans la méconnaissance des droits et des devoirs en tant que locataire. Les apprenants ont beaucoup échangé à partir de leur vécu.
Par ailleurs, la question du coût de l’immobilier et des loyers apparaît comme un défi majeur dans le cadre de la campagne « Enragez-vous, engagez-vous, et puis votons » sur Braine-l’Alleud (36 votes pour la proposition «  L’immobilier et des loyers moins chers, pour les jeunes, les pensionnés et isolés. Logement pour tous  »).

A l’occasion de la proclamation des résultats de cette campagne sur Braine-l’Alleud, les apprenants apprenants ont décidé de valoriser plusieurs projets, comme la conception de cartes postales composées de dessins et de textes ayant pour sujet « La Maison Idéale » ou encore la conception d’une maison en carton, peinte et décorée par les apprenants. Enfin, ils ont réalisé une fresque sur laquelle ils ont pu exprimer leur vision de la commune.

Cette animation a aussi fait émerger dans les groupes en formation le souhait de mieux connaître le fonctionnement de leur villecommune. Les participants ont envoyé un courrier au Collège communal dans lequel ils sollicitent une visite des services communaux avec la possibilité de poser des questions réfléchies et préparées à l’avance. La Commune leur a répondu qu’une journée Portes Ouvertes aurait lieu au mois de septembre prochain et qu’ils y seront les bienvenus. Bien que cette réponse puisse être considérée comme positive, les apprenants auraient grandement apprécié que la Commune de Braine-l’Alleud les accueille de manière personnalisée. En effet, les personnes en difficulté de savoirs de base se sentent encore souvent marginalisées et prendre la parole en public peut constituer un obstacle. Les formateurs, avec les apprenants, réfléchiront à la suite à donner à la réponse de la Commune.

Les groupes en alphabétisation de à Braine-L’Alleud

Il y a actuellement deux groupes de formation en alphabétisation à Braine-l’Alleud. Un groupe qui débute l’apprentissage du français écrit, et un autre, plus avancé, où, tout en continuant l’acquisition des savoirs en français, des ateliers d’écriture sont dispensés afin d’encourager la création et la libération de l’écrit. Ces 2 groupes sont composés de 16 Belges et de 8 personnes de nationalité étrangère. Ils sont encadrés par 2 formateurs salariés et 1 formateur volontaire.

A propos

Enragez-vous, engagez-vous, et puis votons !
Durant 3 mois, les citoyens de Braine-l’Alleud ont pu communiquer leurs idées sur les futurs enjeux de leur commune. Ces « défis » et « merveilles » ont ensuite été triés selon 13 catégories, en séance publique pour être soumis au vote auprès des habitants lors de diverses animations. Ce mercredi 27 juin à 18h, au Centre culturel de Braine-l’Alleud, aura lieu la clôture de la campagne et la proclamation des Défis et Merveilles. A l’initiative de la Coordination Education permanente du Brabant wallon, la campagne sur Braine-l’Alleud a été menée par le CIEP/MOC et Lire et Écrire Brabant wallon.

Nos formations sont destinées à un public francophone ou non, chercheur d’emploi, travailleur… À toute personne désireuse d’acquérir des compétences en lecture et écriture ou de mieux comprendre le français oral.

Que ce soit pour trouver un travail, se remettre à niveau, compléter une formation qualifiante, pour mieux communiquer ou pour développer un projet, Lire et Écrire s’adresse à tout adulte n’ayant pas acquis le niveau de compétences du CEB (6^e primaire) en Belgique ou dans un pays étranger.

Les locaux de Mousty ont du être vidés fin juin. Après plusieurs recherches et interpellations des pouvoirs communaux, la commune de Court-Saint-Étienne a accepté de mettre à disposition de notre a.s.b.l. des salles de l’ancienne école Defalque. Le déménagement et quelques travaux de rafraîchissement sont en cours.

Les formations reprendront le 18 septembre, rue Defalque 6, à 1490 Court-Saint-Étienne.
Les inscriptions et accueils ont déjà commencé.

Choisir entre diverses listes pas forcément explicitement liées à un parti traditionnel, éplucher les programmes des uns et des autres, comprendre les enjeux n’est pas évident, d’autant plus quand on est en grande difficulté de lecture et d’écriture.
C’est ce qu’ont vécu les nombreux participants à l’apéro-débat de ce samedi face à des affiches et des bulletins de vote difficilement déchiffrables.

Lors du débat, les participants ont, entre autres idées, évoqué la nécessité d’une prise en compte des personnes en situation d’illettrisme au sein de l’administration communale. Bien que les pouvoirs publics apportent déjà un soutien à l’ASBL, il a été rappelé combien cette aide est nécessaire pour la poursuite de ses activités. Activités telles que la sensibilisation et l’organisation de formations, celles-ci permettant aux personnes en situation d’illettrisme à se préparer à leur devoir d’électeurs.

Voir aussi

Photos : série 1 ; série 2.

Presse : La DH (avec Belga).

Avec l’animatrice-bibliothécaire, ils ont découvert des poètes contemporains et se sont essayés à écrire « à la manière de ».

Les textes produits, touchants et pleins de poésie, ont même été partagés sur la page du site web communal.

Objectifs

• Comprendre le contexte dans lequel l’alphabétisation s’inscrit : public, finalités, objectifs, causes…
• Aborder, découvrir et expérimenter les approches pédagogiques d’un formateur en alphabétisation.
• Analyser les enjeux politiques liés à la formation des adultes.
• Découvrir le cadre de référence qui sous-tend nos méthodologies

Pour qui

• Toute personne qui souhaite découvrir le monde de l’alphabétisation populaire.
• Les travailleurs et volontaires du secteur socioculturel qui désirent s’engager dans une action d’alphabétisation ou développer leurs pratiques.

Comment

Dans cette formation, l’accent sera mis sur la construction des savoirs avec les participants et non sur la transmission de modèles. L’apprentissage se fera à partir de mises en situation.

Les concepts d’Éducation permanente, de pédagogie émancipatrice, de citoyenneté seront au centre de la formation et présents de manière transversale dans l’ensemble des modules.

Modules

• Le 11 mars
  Séance d’information
   
  De 9h à 12h30, à la Maison de la Laicité de Nivelles - Rue Georges Williame 10, 1400 Nivelles

• Les 14, 15 et 22 mars
  Découverte de Lire et Écrire Brabant wallon, son histoire, ses missions, son public, ses formateurs, ses enjeux et ses valeurs …
   
  De 9h à 16h, à la Maison de la Laicité de Nivelles - Rue Georges Williame 10, 1400 Nivelles

• Le 29 mars + les 4, et 23 avril
  Thème : « Autour de la lecture et de l’écriture »
   
  De 9h à 16h, à la Maison de la Laicité de Nivelles - Rue Georges Williame 10, 1400 Nivelles

• Le 30 avril
  Thème : « L’accueil, le suivi et l’orientation »
   
  De 9h à 16h, à la Maison de la Laïcité d’Ottignies - Rue des Deux Ponts 19, 1340 Ottignies

• Les 14, 15 et 21 mai
  Thème : « Autour de l’oral »
   
  De 9h à 16h, à la Salle du Douaire d’Ottignies - Avenue des Combattants 2, 1340 Ottignies

• Le 24 mai
  Thème : « L’utilisation des TICS (Technologies de l’information et de la communication) en alpha » + Évaluation intermédiaire de la formation
   
  De 9h à 16h, au CESEP de Nivelles - Rue de Charleroi 47, 1400 Nivelles

• Le 7 juin
  Thème : « Les maths en alpha »
   
  De 9h à 16h, à la Maison de la Laicité de Nivelles - Rue Georges Williame 10, 1400 Nivelles

• Le 14 juin
  Déontologie, éthique + Évaluation finale de la formation
   
  De 9h à 16h, à la Maison de la Laicité de Nivelles - Rue Georges Williame 10, 1400 Nivelles

• Un temps de mise en pratique par le biais d’observations au sein des groupes d’alphabétisation est également prévu.

Informations pratiques

Du 14 mars au 14 juin 2019.
Afin d’assurer la formation dans les meilleures conditions, nous acceptons un maximum de 20 participants.
Gratuit mais inscription obligatoire. Repas non fournis.

Modalités d’inscription

Une séance d’information aura lieu le lundi 11 mars à Nivelles de 9h à 12h30 dans les locaux de la maison de la Laïcité, rue Georges Willame 10, à 1400 Nivelles.
Sur base de la séance d’information les participants décideront de leur participation effective à la formation.

Cette première rencontre est primordiale car elle permet de présenter les valeurs, objectifs et méthodes de notre organisation ainsi que de croiser les regards et les attentes des candidats à la formation. Dès lors merci de vous inscrire à cette première séance auprès de notre secrétariat avant le 22 février :

• par téléphone au 067 84 09 46
• par mail à nancy.hofmans@lire-et-ecrire.be

Reportage de TVCom

Aujourd’hui, rendez-vous à Bastogne, et demain à Ath.

Toutes les représentations, jusqu’au 23 juin.

Ce travail a permis à chacun.e d’approcher la géométrie de manière créative. C’était l’occasion de glisser (translation), tourner (rotation) ou retourner (symétrie) des formes géométriques dans sa tête et sur papier, d’utiliser une latte, un compas, un pinceau, de mélanger les couleurs, de choisir ensemble l’agencement de chaque carreau réalisé.

Le mardi 2 avril 2019, les apprenant.e.s ont eu la chance d’accueillir, dans leurs locaux de Court-Saint-Etienne, Anne Chevalier, didacticienne des mathématiques, formatrice d’enseignants et de formateurs en alphabétisation. Ils lui ont présenté leur parcours et le résultat final avec honneur.

Un titre pour cette œuvre a été choisi et voté par tout le groupe : « Les couleurs des quatre saisons ».

Cette rencontre a été enregistrée par Radio 27 et peut être (ré)écoutée :

Pour prendre rendez-vous, un seul numéro central pour toute la province :
0499 69 68 68

Voici également les dates de rentrée des différentes implantations

• Braine-l’Alleud : lundi 1^er septembre
• Nivelles et Court-Saint-Etienne : mardi 2 septembre
• Tubize : jeudi 4 septembre
• Ottignies : vendredi 5 septembre

Rue du Chêne est un roman dans lequel plusieurs histoires se trouvent enchâssées. Celles-ci sont racontées par les habitants d’une même rue, un jour où tous se trouvent réunis car bloqués par la neige.

Lors de la rencontre avec l’autrice, ce sont les apprenants qui se sont improvisés conteurs. Veronika a reçu une provision d’histoires en tout genre : frondeuses, pleines de suspens, joyeuses ou tristes, douces ou amères.

Comme c’était la fin du ramadan 2019, des pâtisseries lui ont été offertes et elle a pu goûter à des plats cambodgiens, marocains, camerounais ou belges. Le café sicilien serré et le thé à la menthe parfumaient la pièce dès l’arrivée de l’auteure. C’est donc un verre de thé entre les mains que tout a commencé : des questions ont été posées, des rires et des vies partagés.

Après avoir loué les livres Rue du Chêne à la bibliothèque d’Ottignies pour le lire pendant les vacances, un exemplaire neuf a finalement été offert à chaque apprenant par Lire et Écrire Brabant wallon pour fêter le travail accompli. Veronika y a déposé des dédicaces individualisées aux mots choisis en fonction de ce qu’elle avait perçu de chacun.

Veronika Mabardi reviendra au café le Quatre Quart, à Court-Saint-Étienne, le mercredi 26 juin à 20h : ses nouveaux textes y seront lus par une comédienne. L’un ou l’autre apprenant a émis l’envie d’y aller.

Cette action à la poste est le fruit de deux années de travail avec les apprenants (réalisation de l’outil bande dessinée et préparation de l’action à la poste). Elle s’inscrit dans le cadre du projet Réseau des apprenants, organisé par le mouvement Lire et Écrire pour soutenir la parole des personnes illettrées dans l’espace public.

Histoire du projet

Le projet est né de situations gênantes et parfois humiliantes vécues par les personnes du groupe.

Comment remplir un virement quand on ne sait pas bien écrire ? Comment demander de l’aide et comment réagir face aux autres ? Ces témoignages ont été gracieusement mis en dessin par Patricia Botteman, illustratrice autodidacte.

Bpost a donné son autorisation pour l’action de sensibilisation. Didier Labar, responsable du bureau de poste de Nivelles, a confirmé que les guichetiers sont confrontés quotidiennement à des personnes en difficulté de lecture et d’écriture. Quand ils demandent une signature, ils voient que la personne trace juste son prénom en majuscules. Quand ils donnent un formulaire à compléter, certains l’emportent avec eux plutôt que de le remplir directement sur place. Ils entendent aussi des explications comme J’ai oublié mes lunettes.

Une réussite !

Une centaine d’exemplaires ont été distribués dans la matinée. La BD a été généralement bien accueillie. Certains clients ont même donné des idées d’autres lieux où déposer l’outil de sensibilisation. La presse a couvert l’événement : un article dans La Dernière Heure (Brabant wallon), un autre dans L’Avenir (Brabant wallon, pour abonné·es) et un reportage de TVCom.

Le 8 septembre 2019, à l’occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation, Lire et Écrire Brabant wallon présentait notre campagne au stand des associations à la braderie de Braine-l’Alleud

Au programme : animation autour des messages des sous-bocks et exposition des témoignages des personnes interpelées.

• Prenez soin de vous et de vos proches
• Limitez vos contacts sociaux
• Évitez les déplacements inutiles
• Respectez les consignes d’hygiène

Au-delà de continuer la formation d’alphabétisation, l’équipe pédagogique est présente pour écouter et échanger sur cette situation compliquée, afin que les apprenants puissent exprimer leur ressenti et leurs peurs.

TV Com a réalisé un reportage le 15 avril 2020, qui met en lumière cette situation difficile pour les apprenants, ainsi que le travail quotidien que mène l’équipe des formateurs et des AAGO (agents d’accueil, de guidance et d’orientation) de Lire et Écrire Brabant wallon.

Le téléphone, les SMS, Messenger, WhatsApp, Skype, Zoom, Jitsi, etc : salariés et volontaires de l’ASBL ont mis à profit les premières semaines de télétravail pour apprendre à utiliser une série de canaux de communication et rester en contact entre eux et avec les apprenants.

En fonction des outils qu’ils possèdent, les formateurs et leurs collègues chargés de l’accueil et de l’orientation ont adapté leur communication au niveau d’alphabétisation de chaque apprenant. WhatsApp, l’appel téléphonique et les SMS sont privilégiés. Ils tentent de les informer, de répondre à leurs questions, de les rassurer mais aussi de discuter simplement avec eux, sans être invasif. A la demande de certains, des exercices d’entraînement à l’oral, à la lecture et l’écriture leur ont été envoyés. Des apprenants ont exprimé des difficultés à vivre la situation en évoquant la solitude, une peur profonde, la fracture numérique ou la scolarité de leurs enfants. Ces contacts ne remplacent pas la rencontre face-à-face sur laquelle est basée le travail pédagogique.

Le service administratif poursuit son travail à distance. Les travailleurs en sensibilisation préparent leurs futures interventions et rappellent - en utilisant divers médias dont les réseaux sociaux - la persistance de l’illettrisme en Belgique francophone, la crise sanitaire actuelle creusant d’autant plus les inégalités.

Quant à l’évolution progressive de nos activités, nous continuons à vous informer via notre page Facebook et notre site internet.

Restons solidaires, prenez soin de vous et de vos proches !

Elle se réjouit de revoir les apprenants avec lesquels elle a gardé des contacts réguliers grâce aux formateurs et à leurs collègues chargés de l’accueil et de l’orientation.

Les apprenantes et apprenants sont demandeurs de revenir en formation pour retrouver un contact social.

Les formatrices et formateurs ont d’ailleurs prévu des moments où chacun sera invité à s’exprimer sur la manière dont il a vécu le confinement, comment il s’est adapté ou encore quelles sont ses questions sur le coronavirus, le plan de dé-confinement… Mettre des mots sur des maux pour construire ensemble ses apprentissages sera à l’ordre du jour des premiers jours de formation de ce mois de juin.

Béatrice nous dit tout sur l’actualité de l’implantation à Braine-l’Alleud mais nous parle également de l’association : comment les formations se sont adaptées lors du confinement ? Quelle est la situation de l’illettrisme et l’analphabétisme en Belgique ? Qui peut suivre des formations ? Quels types de formation sont proposés ? Quels sont les futurs projets du centre de formation ?…

Cette occasion a également permis d’annoncer le déménagement de l’implantation brainoise. En effet, à partir de septembre, les formations se donneront dans les locaux de la Maison des Associations (Grand Place Baudouin I^er n^o3, 1420 Braine-l’Alleud).

Si vous ne voulez rien rater sur l’actualité de Lire et Écrire Brabant wallon, n’hésitez pas à suivre notre page Facebook.

Merci au Centre Culturel de Braine-l’Alleud de nous avoir donné cette occasion et à Béatrice pour sa participation !

Nous nous étions déjà questionnés sur ce sujet en tant que travailleurs sociaux et formateurs salariés et volontaires, issus de diverses institutions.

Fin mars 2020, le confinement arrive. Début juin, l’implantation de Lire et Écrire Brabant wallon à Court-Saint-Etienne rouvre ses portes : distances physiques, masques, lavage des mains, des tables, des chaises, du tableau à l’aide de désinfectant, traces au sol, règles strictes. C’est le début d’autre chose.

Au mois de juillet, nous quitterons nos locaux actuels pour la rue des Métallurgistes, toujours à CSE. Impossible de quitter la rue Defalque, sans y avoir découvert, avec les apprenants, un mausolée inter-religieux classé unique en Europe. Il a été commandité début du XX^e siècle par un grand laïc (partisan de la séparation de l’église et de l’État), professeur d’université en histoire comparée des religions et titulaire de la première chaire européenne dans ce domaine à l’Université Libre de Bruxelles. Ce mausolée a pour but de rendre hommage aux religions passées et présentes en tant que quête de l’homme vers l’infini, tension vers une dimension qui dépasse et honore l’instant qu’est une vie humaine : la sagesse, l’amour, la paix du cœur : ce qui ne se laisse enfermer dans aucun mot. Les apprenants y découvrent des symboles empruntés aux grandes cultures de la planète dans des langues différentes, à des époques différentes. Chaque symbole est d’abord une interrogation. Nous tournons autour du mausolée et découvrons une à une, ces traces. Les apprenants reconnaissent certains signes, essaient d’imaginer le sens d’autres. Des phrases écrites en français venant de différentes religions leur posent question : certains veulent les comprendre !
Sur le fronton du mausolée, une phrase en français et latin : « L’Être unique a plus d’un nom ». Pensée qui se veut respectueuse de la multiplicité des expressions dans les aspirations humaines les plus hautes. En somme, de la multiplicité des apparences.

Les apprenants sont impressionnés par cette ouverture d’esprit aux religions du monde, aiguisée par les voyages, à une époque où on voyageait peu. « Comment a-t-il appris tout cela ? » demande un apprenant.
Un apprenant reconnait les deux sphynx égyptiens de l’entrée. Le mausolée est inspiré des stupas hindous, des architectures grecque, ommeyyade et romane. On peut lire Odin en caractères runiques, Allah en arabe, Tu es en grec, le tétragramme sacré des Juifs, An des Chaldéens, le dessin du Dharma, roue de la Loi bouddhiste, Thian en caractères chinois et j’en passe…

Murielle Van Bunnen, formatrice

Pour bien préparer cette rentrée, toute l’équipe s’est retrouvée ce lundi 31 août pour discuter des derniers détails et de la réouverture des 7 implantations. Même les mesures sanitaires en vigueur n’ont pas mis à mal la motivation des formateurs et des apprenants ; car tous ont hâte de se retrouver et de réaliser de nouveaux projets. En effet, cette année 2020 annonce aussi son lot d’animations : beaucoup de projets ont été suspendus et ne demandent plus qu’à « redémarrer ».

D’ailleurs, le mois de septembre commence déjà sur les chapeaux de roues, avec le lancement de la campagne de la Journée Internationale de l’Alphabétisation, qui a pour thématique "Les oubliés du numérique". N’hésitez pas alors à suivre notre page Facebook pour la découvrir mais également suivre nos projets futurs !

La fracture numérique

Depuis quelques semaines, cette fracture est de plus en plus pointée du doigt ; notamment via la campagne « Les oubliés du numérique » du Mouvement Lire et Écrire. En effet, lors du confinement, le digital a pris de plus en plus de place. Mais tout le monde n’est pas sur un même pied d’égalité face à cette nouvelle « norme sociale » dominante, que ce soit via l’accès ou la maîtrise de ces outils. L’e-exclusion est loin d’être marginale ; en effet, 40% des Belges sont dits « en faiblesse » numériquement, selon le Baromètre de la Fondation Roi Baudouin.

Lire et Écrire s’est bien rendu compte de cette problématique et de la nécessité d’outiller les apprenant·es sur l’utilisation digitale, et ce bien avant la crise sanitaire. Car aujourd’hui, ne pas maîtriser ces outils ajoute des obstacles supplémentaires à l’exercice des droits de ces personnes, qui ne savent pas lire et/ou écrire, ce qui engendre des difficultés concrètes au quotidien : prendre un rendez-vous chez le médecin, acheter un ticket de bus/train, postuler pour un emploi, …

Formation des formateurs

Face à ce constat, Lire et Écrire Brabant wallon a depuis plus d’un an cherché à répondre à cette e-exclusion en proposant des ateliers numériques. La première étape a été de se doter de matériel, dont des tablettes, grâce au soutien de la Fondation Roi Baudouin. Après avoir été équipé, la deuxième étape consistait donc à former les formateur.rice.s à les utiliser, afin qu’ils puissent à leur tour apprendre leur utilisation aux apprenants. Fabien Masson (collègue de la régionale Lire et Écrire Bruxelles et conseiller pédagogique en charge de la coordination du projet TIC-FSE) est venu donner deux ateliers en septembre 2019 et 2020.

Plus qu’un outil d’inclusion

L’équipe de formateur·rices, ainsi formée, peut dès lors accompagner les apprenant.e.s à utiliser des ordinateurs, des tablettes pour créer une adresse mail, pour effectuer des recherches en fonction de leurs centres d’intérêt, pour chercher des offres d’emploi .… Mais les compétences numériques sont plus vastes et plus complexes que la connaissance purement fonctionnelle. Il faut également leur donner des clés pour assurer une maintenance : classer et trier des dossiers, supprimer des applications inutiles pour gagner de la place sur son disque dur, etc. Ce matériel numérique permet également d’appuyer la formation en alphabétisation : par exemple, en téléchargeant des applications d’apprentissage de lecture et d’écriture adaptées pour des adultes. Le numérique permet donc une autre manière d’apprendre et chamboule aussi un peu le déroulement des formations et l’approche pédagogique.

De plus, l’évolution rapide et permanente du numérique implique que tout utilisateur soit en capacité d’apprendre à apprendre, voire même désapprendre ses façons de faire pour réapprendre autrement. La capacité à gérer l’incertitude devient la disposition-clé à acquérir dans ce monde du tout-numérique (voir Baromètre de l’inclusion numérique).

Comme lors du confinement précédent, l’équipe des formateurs et les agents d’accueil mettront tout en œuvre pour rester en contact avec les apprenants et continuer autant que possible les formations à distance. Ce contact reste primordial, surtout en cette situation compliquée.

De plus, nous restons toujours joignables via notre page Facebook, par e-mail (brabant.wallon@lire-et-ecrire.be) et par téléphone (0499 69 68 68).

Prenez soin de vous ainsi que de vos proches !

Face à la pandémie, les mesures du gouvernement tombent : en 2020 le confinement est décrété en mars et renouvelé en novembre. Très rapidement, les institutions essentielles ont dû s’adapter. Le Forem, l’Onem, les CPAS, les mutualités, les banques, les syndicats, les communes, etc. se tournent vers le télétravail, limitant les guichets physiques et favorisant la prise de contact ou de rendez-vous par téléphone ou par mail. Cependant, ces nouvelles mesures ont tendance à mettre de côté un public large, déjà fragilisé.

Une exclusion numérique, renforcée par la situation Covid

En Belgique, 40% de la population belge est en difficulté avec le numérique, selon le Baromètre d’août 2020 publié par la Fondation Roi Baudouin. Pour ceux qui sont mal à l’aise avec les outils en ligne, naviguer sur internet et/ou prendre rendez-vous en ligne relève presque de l’impossible. À cela s’ajoutent également les personnes qui ne possèdent tout simplement pas le matériel informatique nécessaire ou de connexion performante, par manque de moyen ou de couverture wifi.

En ce qui concerne le contact des services de 1^re ligne par téléphone, cette démarche est très complexe pour certains car les procédures demandées ne sont pas accessibles à tous ; comme simplement épeler son nom pour les personnes ne parlant pas français, ou celles ne sachant pas lire ou écrire. Parfois, le service téléphonique renvoie les demandeurs à une adresse mail ou un site, ce qui donne lieu à un cercle kafkaïen.

Des services sous tension

À toutes ces difficultés s’ajoute le peu de disponibilité du personnel des services de première ligne. Par exemple, un article (publié le 6 janvier 2021) dans le Guide Social met en exergue la surcharge de travail qui pèse sur les travailleurs sociaux des CPAS depuis la crise sanitaire : à Nivelles, le centre connaît une augmentation de 49% du nombre de dossiers. Un manque d’effectifs se ressent. Les services de 1^re ligne sont sous pression et n’ont plus le temps de répondre correctement aux demandes de ce public fragilisé.

De plus, la diversité de ce dernier rend ardue la prise en charge correcte, car chaque "catégorie" rencontre des difficultés spécifiques, ce qui demande un traitement propre ; personnes âgées, personnes peu diplômées, personnes ne parlant pas français, personnes ayant des difficultés de lecture et d’écriture, familles à bas revenus et/ou monoparentales, personnes avec un handicap, etc.

Des organisations et associations dépassées

Face à cette impossibilité de réaliser par lui-même les démarches, ce public fragilisé se tourne alors vers d’autres structures (associations, centres d’insertion socio­professionnelle) dont il a déjà connaissance et/ou auxquelles il a l’habitude de faire appel. Ces organisations doivent, en plus de leur métier, prendre en charge des fonctions qui ne relèvent pas de leur ressort. Cette tâche supplémentaire surcharge souvent ces travailleurs, qui doivent alors faire passer leur travail de base en second plan face à la détresse ou l’urgence de certains cas.

Par exemple, une formatrice de Lire et Écrire Brabant wallon a dû contacter elle-même le numéro général d’un service de 1^re ligne, car un de ses apprenants ne touchait plus d’allocation, le mettant dans une situation très délicate. Il avait d’abord tenté de contacter lui-même le service en question, mais il a parlé à plusieurs interlocuteurs qui avaient un discours différent. Il n’arrivait alors pas à suivre les procédures. Beaucoup de travailleurs sont donc face à des situations très complexes, voire dramatiques et non-habituelles suite aux problèmes vécus par les personnes.

Des citoyens et des citoyennes en détresse

Mais les principaux impactés sont bien sûr les citoyens fragilisés : stress, perte de confiance dans les institutions, détresse voire dépression, renoncement, etc. Avec pour effet un non accès à leurs droits fondamentaux et des conséquences très graves pour certains cas : perte de revenu, impossibilité de payer des factures, difficulté à prendre rendez-vous pour des problèmes médicaux importants, etc.

Se pose aussi la question de ceux qui n’ont pas cette possibilité. Celles et ceux qui n’ont pas ce contact avec ces associations et/ou centres. Pour ces personnes, c’est le néant : rien, personne pour les aider. Elles sont complètement livrées à elles-mêmes et démunies face à ce tout numérique qui n’offre pas/trop peu d’alternatives.

Trouvons ensemble des solutions

Devant cette situation alarmante, les signataires de cette lettre ouverte appellent les services de première ligne du Brabant wallon à travailler ensemble pour trouver des solutions.
Cette proposition peut se traduire par une série d’actions :

• Repenser les démarches de « 1^er contact » pour faciliter celui-ci pour les personnes éloignées numériquement, ou ne parlant pas la langue.
• Mettre en place des moyens pour identifier le public en difficulté, qui souvent cache sa situation, comme par exemple les personnes en difficulté de lecture et/ou d’écriture.
• Réfléchir à des stratégies de prise en charge adaptée de ces différents citoyens et citoyennes en fonction de leurs besoins.
• Une autre réflexion possible serait la mise en place d’un Service de premier accueil indépendant, qui servirait de relais entre ces personnes en difficulté d’accessibilité et les services de 1^re ligne.

Ce travail de collaboration pourrait prendre plusieurs formes : réunions, formations et sensibilisations du personnel, instauration d’un groupe de travail régulier, etc. Ces pistes sont proposées sur le long terme, et non pas uniquement dans le contexte de la pandémie.

Ceci dit, l’urgence est là car le train numérique et la digitalisation des services ne cessent d’avancer dans notre société. Il faut donc pouvoir inclure toutes les citoyennes et tous les citoyens restés sur le quai et leur garantir un accès à tous les services. Il est alors indispensable de créer des canaux alternatifs et des lieux où tout citoyen peut trouver du soutien, en période de coronavirus mais également au-delà.

Les signataires

Le MOC Brabant wallon ; La CSC Brabant wallon ; La Mutualités Chrétiennes, pôle Brabant wallon ; Les Équipes populaires du Brabant wallon ; Vie Féminine Brabant wallon ; Serge CHARLIER, président du MOC Brabant wallon, de l’A idées formation ASBL et de Val de Senne, ASBL ; Eddy DE GELAEN, vice-président du MOC Brabant wallon ; Elisabeth BEAGUE, militante au MOC Brabant wallon et aux Équipes Populaires ; Juliette NIJIMBERE, vice-présidente du MOC BW et coordinatrice de l’ASBL Ibirezi vy ‘Uburundi ; Claire LAMMERANT, secrétaire fédérale du MOC Brabant wallon et présidente de Lire et Écrire BW ; Thierry TOUSSAINT, secrétaire fédéral adjoint du MOC Brabant wallon ; Sophia PAPADOPOULOS, directrice de Lire et Écrire Brabant wallon ASBL ; Mady LEDANT, secrétaire et responsable régionale des Équipes Populaires Brabant wallon ; Sandrine DE RIDDER, coordinatrice pédagogique et de projet de l’ASBL Mode d’Emploi Brabant wallon ; Agnès DELIRE, directrice à l’A Idées Formation ASBL ; Clémentine MÉNIL, directrice de l’AID Val de Senne ASBL ; Sylvie PETIT, responsable régionale d’Enéo Brabant wallon ASBL ; Eric VERMEERSCH, directeur du CESEP ASBL ; Paul KNUDSEN, directeur du Centre d’Action Laïque du Brabant wallon ASBL ; Patrick MONTJOIE, directeur du Centre Régional d’Intégration du Brabant wallon ; Aïcha ADAHMAN, directrice de Génération Espoir ASBL ; Charlotte GWIZABERA, responsable du secteur Éducation Permanente au sein de Collectif des Femmes ASBL ; Marie Thérèse NDUMBA, coordinatrice de Yambi développement ASBL Annick STAVEAUX, conseillère au CEFO / Interfédération des CISP ; Véronique HERRENT, directrice de Le Bric ASBL ; Rafaële BOUXAIN, responsable pédagogique à Apides ASBL ; Isabelle BOTMAN, directrice de Cadreci ASBL ; La Coordination Éducation permanente Brabant wallon, Sophia Papadopoulos, Thierry Toussaint, Eric Vermeersch, coprésident.e.s

Animée par Éric Blanchart, coordinateur des Espaces publics numériques de Wallonie, la rencontre alternera entre la présentation d’exemples d’initiatives en Brabant wallon, le regard scientifique de Périne Brotcorne, la réaction de Sophie Keymolen, députée provinciale, et un débat avec les participants.

Le webinaire est gratuit mais il faut s’inscrire via la billetterie en ligne du Centre culturel du Brabant wallon au plus tard le 18 mai, car le nombre de places est limité.

(Re)voir le webinaire…

En lien avec notre article traitant de la Lettre ouverte aux responsables des services essentiels de 1^re ligne.

Il existe 3 types de fractures numériques :

• L’accès au numérique qui comprend autant l’accès en tant que tel que la qualité de l’accès (nombre d’outils disponibles, type de logiciel utilisé, réseau, lieu où se trouve l’ordinateur…)
• Les compétences et usages : même en ayant accès au numérique, encore faut-il comprendre comment cela fonctionne (comprendre la manière dont fonctionne Google, pourquoi je reçois tel type d’information plutôt qu’une autre…) Face à cette impossibilité de réaliser par elles-mêmes les démarches, les personnes en difficulté de lecture et d’écriture se tournent vers d’autres structures telles que la nôtre. Amenant alors une surcharge de travail pour les formateurs et agents de guidance qui pallient à l’inaccessibilité des services de première ligne : déclarations d’impôt, fiche chômage pour toucher les allocations, payer les factures en ligne, etc. Soit une charge de travail qui n’est normalement pas la leur et qui mettent les travailleurs dans des situations délicates car elles impliquent d’entrer dans l’intimité des personnes. Pour mieux comprendre ces difficultés, visionnez l’interview de Jean Péters, coordinateur développement partenarial et sensibilisation, accompagnement et orientation.
• Les conséquences sociales : la conséquence la plus importante qui apparaît avec le tout numérique est l’inégalité par la suppression des alternatives au numérique (le face à face) laissant les personnes dans des situations intenables. Le rapport de la Fondation Roi Baudouin démontre que 67% des peu diplômés n’ont pas interagi avec l’e-administration et parmi eux 75% n’ont jamais transmis un formulaire officiel en ligne. Pour ces personnes, ce sont des allocations, des inscriptions à l’école… qui leur passent sous le nez faute de pouvoir utiliser le numérique. Lire et Écrire Brabant wallon a d’ailleurs récemment tiré la sonnette d’alarme par rapport à cette réalité (voir la lettre ouverte). Il est important de replacer l’humain au cœur des interactions avec un accompagnement en présentiel de qualité.

Alors que les deux dernières fractures font déjà l’objet d’actions spécifiques au niveau local, la première relève plus des compétences du Gouvernement fédéral. Raison pour laquelle, dans le cadre de la campagne 2021 Les oubliés du numérique : « Delete » ou « Enter », la directrice de Lire et Écrire Brabant wallon a interpellé le secrétaire d’état à la Digitalisation, Mathieu Michel. Interpellation à laquelle le Secrétaire d’État a répondu en reconnaissant que l’accès à l’Internet est fondamental.

Si la solution du Wifi gratuit partout semble une mauvaise idée pour le Secrétaire d’État, celle du réseau mobile est techniquement plus adaptée. Monsieur Michel a d’ailleurs laissé entendre qu’il travaille en ce sens afin de permettre une offre la plus accessible pour tous. Son idée : un accès universel à certains services, comme les services publics ou les contenus éducatifs et pédagogiques. En d’autres termes, la consommation liée à la fréquentation des sites d’administrations, d’organismes publics, des communes, des universités et autres écoles… serait gratuite.

Une bonne nouvelle en soi mais à laquelle Sophia Papadopoulos, directrice de Lire et Écrire Brabant wallon, ajoute tout de même une condition : un accès pour tous, OK. Mais surtout un accès de qualité pour tous ! Car, si pour arriver à capter cette connexion particulière, il faut faire le poirier à un bras pendant trois heures, cela ne sert à rien. Les gens ne sauront pas l’utiliser.

Attendons de voir la concrétisation opérationnelle de cette idée. Le rendez-vous est donc pris !

Comme le nom de leur métier l’indique, les AAGOS sont la première "figure" que rencontrent les personnes demandeuses d’une formation d’alphabétisation. Mais ils agissent également avec les nombreux partenaires qui composent le tissu associatif de la région.

Trois personnes à mi-temps exercent cette fonction pour l’ensemble de la province du Brabant wallon. Une personne couvre la zone ouest pour la formation de Tubize, une seconde couvre la zone de Nivelles - Braine-l’Alleud et la troisième personne couvre la zone centre-est pour les formations d’Ottignies et de Court-Saint-Étienne qui accueillent aussi des participants venant depuis Perwez.

Le métier d’AGOO

En quelques mots…

La vidéo démontre combien les AAGOS ont une fonction centrale au sein de l’ASBL, en lien à la fois avec le pôle pédagogique et le service administratif. Ils sont régulièrement en contact avec leurs collègues formateurs et échangent de nombreuses informations avec les assistants administratifs, tout en restant garants du secret professionnel. Comme en témoignent leurs collègues de Lire et Écrire Bruxelles dans Le Journal de l’Alpha n^o221, dans l’article "Le relais social : un espace-temps pour prendre en compte les difficultés des apprenants" p.43, leur fonction : "s’inscrit aussi dans le projet d’alphabétisation populaire qui ancre ses actions dans la réalité de terrain, prend en compte l’apprenant dans sa globalité, dans ses besoins et difficultés spécifiques. Elle apporte, d’une part, un soutien au suivi et au maintien en formation. Et elle contribue, d’autre part, à la lutte contre toute forme d’exclusion, à ce que les apprenants connaissent et exercent leurs droits sociaux."

La culture, qu’est-ce que c’est ? Est-ce qu’en Brabant wallon chacun a accès au droit à l’expression et à la participation culturelles ?

Ce second webinaire mettra en avant des initiatives locales qui favorisent l’accès de tou.te.s à la culture et des pistes d’innovation. Ce sera aussi l’occasion d’échanger des points de vue et de connaître la réaction de Monsieur Tanguy Stuckens, Député-Président du Collège provincial du Brabant wallon.

Toutes les informations sont disponibles sur le site du Centre Culturel du Brabant wallon. L’inscription, gratuite, est obligatoire en envoyant simplement un e-mail à calbw@laicite.be

Il y a eu une rencontre avec certaines directions du Forem, les échanges se poursuivront d’ailleurs lieu durant ce second semestre 2021. Il y a aussi eu des retours de la part de quelques CPAS et de certaines communes, qui devraient donner des suites prochainement. Enfin, épinglons une rencontre avec la députée provinciale en charge du développement numérique, madame Sophie Keymolen, prévue fin octobre.

Un des principaux écueils de cette crise est la dépersonnalisation des droits des citoyens au profit des moyens numériques.

Dans la vidéo Le numérique doit prendre sa place dans le débat public, Périne Brotcorne, sociologue au CIRTES (Centre interdisciplinaire de recherche Travail, État et Société) répond aux questions de l’ASBL GSARA et vient ainsi étayer les constats que les travailleurs sociaux observent au quotidien :

Le numérique doit prendre sa place dans le débat public

Gsara ASBL

Nous vivons dans une société du risque. Les individus et les institutions doivent prendre des décisions dans l’incertitude. Deux sociologues et deux acteurs du monde associatif nous proposent de comprendre les conséquences de ces décisions sur la démocratie et les libertés individuelles.

Vous pouvez vous inscrire via ce formulaire.

INTERVENANTS

• Perine Brotcorne, historienne, sociologue et chercheuse au « Centre interdisciplinaire de recherche Travail, État et Société » (CIRTES, UCLouvain) éclairera ce contexte de digitalisation des services et les pratiques auxquelles elle donne lieu dans le contexte d’action publique belge. Elle nous permettra d’en saisir les enjeux mais également certaines de ses conséquences pour le citoyen, revenant notamment sur les questions que pose la fracture numérique à certaines populations.

• Marie-Anne Dujarier, sociologue du travail et chercheuse au LCSP (Université Paris-Cité), aidera ensuite à saisir et à questionner les logiques sociales à l’œuvre, d’une part, dans ce mouvement de fond de « mise au travail » du citoyen-consommateur (Dujarier, 2008), mais aussi, d’autre part, dans cette pratique d’un « management désincarné » (Dujarier, 2015) qui affecte également les travailleurs de ces institutions dans leurs rapports aux citoyens.

Les conférences seront suivies par les témoignages d’acteurs de la société civile et par un débat avec la salle.
L’événement est organisé en collaboration avec La nouvelle association des sociologues et anthropologues louvanistes (NASA) et l’École des sciences politiques et sociales de l’Université catholique de Louvain (PSAD) dans le cadre des Conférences de l’ABFSA 2022 : "Obéir ou désobéir. Quels éclairages sociologiques ?"

Cette rencontre sera également retransmise par vidéoconférence.

Contexte

L’une des missions de Lire et Écrire Brabant wallon est de sensibiliser à la problématique de l’illettrisme. Ces actions visent la prise en compte de l’illettrisme, sa meilleure connaissance, la communication de l’offre de formations et la mise sur pied et le développement de partenariats. À travers ces missions de sensibilisation, nous cherchons à toucher un maximum de personnes relais.

Et justement, depuis maintenant plus de deux ans et le début de la crise sanitaire, nous nous intéressons de plus près à certaines conséquences de cette pandémie sur un public fragilisé. Parmi elles : les difficultés d’accès aux services de première ligne (CPAS, mutuelles, administrations communales, …).

Cette problématique n’est évidemment pas nouvelle, de nombreuses personnes étaient déjà exclues bien avant la crise du Coronavirus. Cependant, cette crise a davantage accéléré la numérisation des services de première ligne, à un tel point que l’exercice du travail social en distanciel devienne la norme. De plus en plus de personnes sont donc laissées pour compte et n’ont plus la possibilité d’avoir accès à des services publics auxquels ils ont pourtant droit.

Face à cette urgence, nous avons donc décidé de réagir et de concentrer notre travail de sensibilisation auprès de ces services de première ligne. Dans ce cadre et grâce au soutien de Grégory Leclercq, Échevin notamment en charge de la Culture, de la Solidarité internationale, des Droits humains et de l’Inclusion, nous avons sensibilisé une partie du personnel communal de la Ville de Nivelles lors de deux modules d’une demi-journée chacun.

Comment les modules se sont-ils déroulés ?

Le premier module visait à poser les bases, c’est-à-dire informer et sensibiliser le personnel communal quant aux causes et conséquences de l’illettrisme ainsi qu’à fournir les outils qui permettent de poser l’hypothèse d’illettrisme chez un citoyen en demande de service.

Le deuxième module concernait la prise en compte, l’adaptation et l’inclusion. Les participants aux modules de sensibilisation ont évoqué plusieurs pistes d’adaptation pour la prise en compte des citoyens illettrés au sein des services de l’administration communale. Les participants aux modules de sensibilisation ont évoqué plusieurs pistes d’adaptation pour la prise en compte des citoyens illettrés au sein des services de l’administration communale.

Des actions concrètes suite à notre sensibilisation !

Lors de son rapport annuel présenté au Conseil Communal de la Ville de Nivelles au printemps 2022, Anne-Laure Napoli, médiatrice SAC (service des sanctions administratives de la Ville de Nivelles) et participante à la formation de sensibilisation à l’illettrisme, a clairement témoigné que notre formation a eu un impact fort sur son travail. Bien que déjà consciente des difficultés éprouvées par les citoyens contactés par le Service des Sanctions administratives lors de la lecture des documents officiels que ledit service est tenu de leur faire parvenir, la sensibilisation l’a encouragée à prendre en compte concrètement les personnes en situation d’illettrisme.

En effet, elle a contacté un expert du vécu du SPP Intégration Sociale qui a créé un groupe de travail avec d’autres experts du vécu. Ensemble, ils ont travaillé à la simplification de deux courriers « type » (l’offre de médiation pour l’auteur de l’infraction et celle pour la victime de l’infraction) : insertion de pictogrammes, mise en page plus aérée et création d’un lexique pour les mots compliqués (et obligatoires dans le courrier). Ces deux courriers simplifiés ont ensuite été diffusés auprès du réseau des médiateurs SACS. Actuellement en Belgique, 30 arrondissements judiciaires (zones de police) accueillent un médiateur subventionné par le SPP Intégration Sociale et Politique des grandes villes.

Madame Napoli a reçu des retours très positifs de la part de certains collègues médiateurs suite à la diffusion de ces deux courriers simplifiés. Par ailleurs, d’autres actions concrètes de prise en compte des personnes illettrées au sein des services de l’administration communale devraient voir le jour dans les mois à venir.

Nous sommes convaincus que chaque démarche, chaque action posée de petite ou de grande envergure qui améliore la prise en compte des personnes en situation d’illettrisme concourt à une société plus juste pour tous. L’expérience développée avec la Ville de Nivelles démontre que la sensibilisation à l’illettrisme porte ses fruits suite à un processus dense et long de prise de contact, de négociations et de construction collective.

Lire et Écrire Brabant wallon soutient l’appel à la mobilisation du 9 novembre 2022 et sera donc en grève demain !

Les revendications portées par les organisations syndicales rejoignent largement les préoccupations que nous constatons quotidiennement dans notre travail de terrain et qui concernent nos travailleurs, nos publics et nos structures.

Nos locaux seront donc fermés ce mercredi et notre équipe mobilisée et solidaire pour que les pouvoirs politiques trouvent des solutions durables et des mesures concrètes concernant le pouvoir d’achat, la hausse des prix de l’énergie et le maintien de l’indexation automatique des salaires…

Tou.te.s solidaires pour plus d’égalité et de justice sociale !

Notre asbl Lire et Écrire Brabant wallon a été créée en 1988 à l’initiative d’associations composées de bénévoles, d’associations d’éducation permanente et des mouvements ouvriers chrétien et socialiste.

Aujourd’hui encore, 22 formateurs et formatrices sont engagé.e.s bénévolement au sein de notre association, dont deux sont membres du Conseil d’administration. Leur rôle dans le fonctionnement de notre asbl est donc central et à l’occasion du 5 décembre, Journée internationale du volontariat, nous tenons à les remercier chaleureusement, toutes et tous, pour leur engagement, leur motivation et leur bonne humeur au quotidien.

À travers cet article, nous voulions aussi leur donner la parole, et qu’ils nous expliquent ce que représente, pour eux, le bénévolat au sein de Lire et Écrire Brabant wallon.
Retrouvez donc ici une interview réalisée auprès de deux formatrices volontaires de Lire et Écrire Brabant wallon, Françoise et Patricia !

L’équipe de Lire et Écrire Brabant wallon sera en congé pour les fêtes et vous retrouve à partir du 4 janvier 2023 !

Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de Noël et une très belle année 2023 !

Comment le numérique questionne nos pratiques - Journée d’échanges et de réflexions

Le numérique prend une place de plus en plus importante au sein des institutions et services, et ce phénomène s’est grandement accéléré avec l’épidémie de Covid. Cette évolution demande aux professionnel·les et aux publics de s’adapter, de s’équiper, de s’informer. Plusieurs partenaires se sont réunis pour organiser une journée qui vise à éclairer les conséquences de ce changement pour nos pratiques professionnelles et à dégager des pistes pour un numérique qui ne renforce pas les inégalités.

Si vous souhaitez vous inscrire ou retrouvez davantage d’informations sur la journée, n’hésitez pas à visiter le site du CLPS Bw : https://www.clps-bw.be/offre-de-service/formations-ateliers/comment-le-numerique-questionne-nos-pratiques-journee-dechanges-et-de-reflexions

Pour faire face aux difficultés que rencontrent les Centres d’insertion socioprofesionnelle, l’Interfédé des CISP vient de lancer une campagne de communication afin de faire connaitre son nouveau site internet. Il s’agit d’un nouvel outil de long terme, spécifiquement destiné aux candidats stagiaires ainsi qu’aux partenaires de CISP, et qui permettra de valoriser l’ensemble des formations du secteur.

Son objectif : montrer qu’il y a toujours une formation qui t’intéresse près de chez vous !
Si vous souhaitez donc vous inscrire à une formation, une carte interactive vous indiquera l’ensemble des formations accessibles près de chez vous.

www.a-ta-sauce.be

C’est bientôt la rentrée à Lire et Écrire Brabant wallon !

Nos bureaux sont ouverts pour les inscriptions, pour nous contacter un seul numéro pour toute la Province : 0499 69 68 68

Voici également les dates de rentrée des différentes implantations :

• Nivelles : jeudi 31 août 2024
• Court-Saint-Étienne : vendredi 1^er septembre 2024
• Braine-l’Alleud : lundi 4 septembre 2024
• Tubize : mardi 5 septembre 2024
• Ottignies : jeudi 7 septembre 2024

La coordination Éducation permanente du Brabant wallon

La coordination Éducation permanente du Brabant wallon a été créée en 1994 et regroupe aujourd’hui 23 organismes actifs sur le Brabant wallon. Leur point commun : travailler dans une approche d’éducation permanente. Notre association, Lire et Écrire Brabant wallon, est membre depuis sa création.

Un des objectifs de la coordination est de mener collectivement des actions sur des thématiques liées à l’exercice de la citoyenneté et lutter contre les inégalités et les injustices sociales. Dans ce cadre, une des premières thématiques a été la question liée au logement. En 2012, la coordination a créé le Réseau brabançon pour le droit au logement (RDBL) qui vise à améliorer l’accès au logement en Brabant wallon.

Plus récemment, la coordination a décidé de travailler sur la thématique du numérique et sur les difficultés d’accès aux services essentiels.

Pourquoi le numérique ?

Suite aux nombreux témoignages d’apprenant.e.s en formation au sein de notre ASBL, nous avons rédigé en février 2021 une Lettre ouverte. L’objectif était de tirer la sonnette d’alarme quant à la digitalisation des services essentiels et aux différentes adaptations prises lors de la crise sanitaire (prise de rendez-vous en ligne, télétravail, absence de guichet physique, …).

Les personnes en difficulté avec la lecture et l’écriture ne sont d’ailleurs pas les seules à rencontrer des problèmes avec le numérique (selon le baromètre de l’inclusion numérique initié par la Fondation Roi Baudouin, 46% des personnes entre 16 et 74 ans sont en vulnérabilité numérique). C’est pourquoi, la coordination Éducation permanente a décidé de s’emparer de cette thématique.

Dans un premier temps, elle a organisé le webinaire « Droits numériques en Brabant wallon ». L’importance de la visibilité du travail de la coordination en lien avec la thématique de la digitalisation des services, l’a amenée à la réalisation du documentaire « Le numérique, humanité à deux vitesses » :

En parallèle, Lire et Écrire Brabant wallon participe à des actions en collaboration avec d’autres partenaires, comme par exemple la journée du 14 février 2023 intitulée « Comment le numérique questionne nos pratiques ». L’objectif de cette journée était de rassembler des profesionnel.les, essentiellement des secteurs de la santé, du social, du socio­professionnel et de la formation afin d’échanger autour de la manière dont la numérisation modifie les pratiques de travail et imaginer ensemble des pistes pour un numérique choisi et inclusif qui soutient l’égalité et renforce les droits sociaux.

Dans les suites de cette journée, un travail est toujours en cours sur l’élaboration d’un plaidoyer qui s’articulerait avec le Code du numérique, présenté lors de la journée du 14 février par Savannah Desmedt de l’ASBL « Habitant.e.s des images ». Cette action bénéficie du soutien de la coordination Éducation permanente.

De plus, notre ASBL mène également des actions de sensibilisation et de prise en compte des personnes en situation d’illettrisme auprès de différents services de première ligne (communes, mutuelles, syndicats, …). La question du numérique est bien évidemment incontournable et les pistes d’adaptation se veulent coconstruites avec les travailleur.euse.s de ces services.

Vous trouverez sur notre site, quelques exemples d’actions de sensibilisation menées par notre ASBL.

C’est bientôt la rentrée à Lire et Écrire Brabant wallon, les formations de l’implantation de Braine-l’Alleud reprendront ce lundi 4 septembre 2023. Toutefois, les inscriptions au sein de nos implantations sont permanentes, les personnes qui souhaitent entrer en formation sont donc accueillies tout au long de l’année !

Béatrice, formatrice au sein de l’implantation de Braine-l’Alleud, vous parle dans cette vidéo des activités qui y sont organisées, de notre association Lire et Écrire Brabant wallon, ainsi que toutes les informations pratiques relatives aux inscriptions !

Pour toute demande d’inscription ou si vous souhaitez davantage d’informations, n’hésitez pas à nous contacter au 0499 69 68 68.

Les formations ont repris au sein de nos différentes implantations. Si vous souhaitez vous inscrire à Nivelles ou dans une autre implantation du Brabant wallon (Braine-l’Alleud, Court-Saint-Étienne, Ottignies, Tubize), n’hésitez pas à contacter le 0499 69 68 68.

Au programme des formations cette année :

• Alphabétisation orale : comprendre, parler et mathématiser.
• Alphabétisation écrite : lire, écrire et mathématiser.
• Utilisation des outils digitaux dans la formation : tablette, PC, smartphone.
• Aide au permis de conduire théorique.
• Accompagnement aux projets professionnels et/ou particuliers.
• Culture, citoyenneté, ateliers philo intégrés aux formations.

Cette formation qualifiante et gratuite commence en janvier 2024 et s’adresse à toute personne adulte demandeur.euse d’emploi. En amont et tout au long de la formation, nous proposons également aux personnes alpha de bénéficier d’un accompagnement qui vise à renforcer leurs compétences de base en langue française en lien avec le métier d’aide-ménager.ère social.e. L’accompagnement débute dès le 6 novembre 2023 et prévoit du job-coaching, un renforcement des compétences en bureautique, une aide dans les méthodes de travail et un accompagnement psychosocial.

Cette formation et cet accompagnement [*] alpha/FLE répond à un besoin : celui de fluidifier les parcours de formation. En effet, les personnes en difficulté avec le français, la lecture et l’écriture sont souvent exclues des dispositifs d’insertion. D’où l’importance de proposer des formules nouvelles, les formations concomitantes sont des exemples pour faire bouger les lignes.

Description de la formation

• Conditions d’admission : adulte demandeur.euse d’emploi.
• Pour les personnes alpha : accompagnement / renforcement préalable du 6 novembre au 18 décembre 2023 + suivi tout au long de la formation. Les inscriptions pour les personnes alpha restent ouvertes jusque fin novembre.
• La formation d’aide-ménager.ère social.e aura lieu du 15 janvier 2024 au 5 juillet 2024 (stage inclus) 1 rue Demulder à Nivelles.

Avantages de la formation

• Formation qualifiante : obtention du Certificat d’Aide-ménager.ère social.e spécifique à l’Enseignement secondaire inférieur de Promotion sociale ;
• Accompagnement et suivi pour les personnes alpha ;
• Couverture par contrat F70 bis ;
• Possibilité de passerelle vers d’autres formations ;
• Métier en pénurie.

Inscriptions et/ou informations

• 0472 30 04 79. / christine.dekeuster@lire-et-ecrire.be
• Une séance d’information est organisée le mercredi 8 novembre 2023 à 10h à l’IPFC (1 rue Demulder, 1400 Nivelles)

Résultat visé, notamment

La mise en place de la formation « pilote » concomitante vise comme résultat que les personnes en difficulté avec la lecture et l’écriture et les personnes étrangères qui ne maîtrisent pas le français puissent entrer dans une formation qualifiante métier et se maintenir dans celle-ci avec à la clé une certification qui permettra / facilitera l’accès à l’emploi ou la possibilité de poursuivre une autre formation qualifiante (« porte d’entrée »).

Le fait de mettre en lien l’apprentissage de la langue avec une matière qui mobilise au premier chef les stagiaires, avec des situations « authentiques » dans lesquelles la langue peut être utilisée, donne un sens très concret aux apprentissages linguistiques. Ceux-ci sont donc réalisés plus facilement, et les stagiaires prennent également conscience de leurs progrès plus rapidement, ce qui renforce leur confiance en eux et leur investissement dans la formation.

L’accompagnement spécifique FLE/ALPHA est rendu possible par le financement de la Région Wallonne dans le cadre du projet PARS2.

En février 2023, plusieurs partenaires du Brabant wallon avaient organisé une journée rassemblant plus de 70 professionnel.les issu.es des secteurs de la santé, du social, de l’insertion socio­professionnelle et des institutions publiques. Les objectifs de cette journée étaient d’échanger autour de la manière dont la numérisation de leur travail modifie leurs pratiques et d’imaginer ensemble des pistes pour un numérique choisi, qui soutient l’égalité et renforce les droits sociaux.

À la suite de ces échanges, les associations organisatrices ont collaboré à la création d’un cahier de recommandations construit sur base des pistes soulevées par les participant.es et illustré par leurs témoignages. Il vient de sortir et vous le trouverez joint à cet article, bonne lecture !

Objectifs

Comprendre le contexte dans lequel l’alphabétisation s’inscrit : public, finalités, objectifs, causes…

Aborder, découvrir, expérimenter et construire les premières compétences d’un formateur en alphabétisation.

Pour qui ?

Les personnes qui souhaitent découvrir le monde de l’alphabétisation.

Les candidats formateurs qui désirent s’engager dans une action d’alphabétisation, volontaires actifs ou en projet.

Comment ?

Dans cette formation, l’accent sera mis sur la construction des savoirs avec les participants et non sur la transmission de modèles. L’apprentissage se fera à partir de mises en situation.

Les concepts d’Éducation permanente, de pédagogie émancipatrice, de citoyenneté seront au centre de la formation et présents de manière transversale dans l’ensemble des modules.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation, une matinée d’information aura lieu le lundi 25 mars 2024. Vous pouvez vous y inscrire soit par téléphone au 0497 49 17 37, soit par mail à l’adresse suivante : yannis.belguenani@lire-et-ecrire.be

Nous vous présenterons la campagne Lire et Écrire « L’accès au droit à l’alphabétisation au sein de ma Ville et de ses services ».

Des écrivains et écrivaines publiques du réseau PAC vous présenteront leur travail d’accompagnement à la compréhension et à l’écriture de textes ou de documents administratifs. Un engagement social et culturel bénévole qui s’inscrit dans la perspective d’autonomiser les publics rencontrés.

Ne manquez pas cette occasion de discuter, partager, s’engager et avant tout, rigoler avec la représentation de la conférence gesticulée « Tous analphabètes… ou pas ! »

Programme de la soirée

• 18h00 - 19h00 : Rencontre avec plusieurs opérateurs d’alphabétisation et présentation de la campagne de Lire et Écrire : «  Votons pour une Commune comme ça  ». Le Réseau des écrivains publics de PAC Bw mettra en avant le travail de ses écrivains publics, dont certains seront présents pour échanger avec vous.
• 19h00 - 19h30 : Pause avec petite restauration au bar.
• 19h30 - 21h15 : Représentation de la conférence gesticulée «  Tous analphabètes, ou pas…  ». Ce moment phare de la soirée vous permettra de plonger au cœur des enjeux de l’alphabétisation à travers une performance unique et engagée.
• 21h15 - 22h00 : Discussion ouverte avec le public, prolongation possible au bar.

Conférence gesticulée : Tous analphabètes… ou pas !

Quand j’ouvre les yeux le matin, je regarde l’heure sur mon réveil. Une fois habillé, je regarde si j’ai reçu des messages sur mon téléphone, j’en écris un ou deux en réponse, puis je vais lire les nouvelles du jour sur internet. Je vais sur un site de météo, un petit tour sur des blogs que je suis… Puis je réponds à deux-trois mails, note de nouveaux rendez-vous dans mon agenda.

Le café, les tartines… Je consulte l’heure du bus et m’en vais (en courant) l’attraper. Dedans, je lis un livre en attendant mon arrêt… Quoi de plus banal comme début de journée !

Sauf que… depuis des décennies, pour une personne sur dix c’est totalement impossible : elles ne savent ni lire ni écrire ; exclues de ce monde de l’écrit.

Rapport au savoir, rapport au pouvoir. Rapports de domination.

Avec :
Vicky Juanis, ancienne formatrice en alphabétisation et conseillère pédagogique à Lire et Écrire Bruxelles.
Fabien Masson, ancien formateur en alphabétisation et coordinateur du projet de lutte contre les inégalités numériques à Lire et Écrire Bruxelles.

Conférence gesticulée Tous analphabètes… ou pas !

Bande annonce

Informations pratiques

• Quand ? Le mardi 24 septembre 2024 de 18h à 22h
• Où ? Au Centre Culturel de Tubize (Boulevard Georges Deryck 124, 1480 Tubize)
• Prix ? 6€ / Art.27
• Inscription sur place ou directement sur le site internet du Centre culturel de Tubize.

Notre régionale du Brabant wallon a décidé de présenter deux thématiques, travaillées précédemment avec les apprenants : l’e-santé et l’eau !

L’e-santé

En 2020, Lire et Écrire lance une campagne de sensibilisation visant à attirer l’attention sur la question des « oubliés du numérique ». Cette campagne met en lumière les obstacles et difficultés que rencontrent certaines personnes pour accéder (notamment) aux services de santé en ligne et à l’information médicale.

Notre régionale du Brabant wallon a par la suite souhaité renforcer et repenser l’accompagnement psychosocial, en lien avec la santé au sens large, au plus près des questionnements des apprenants et de leurs capacités à la lecture et l’écriture. Nous avons donc répondu à un appel à projet : "Renforcement psychosocial".

Les objectifs de ce renforcement psychosocial étaient :

• De façon générale, dans le cadre de la méthode Comprendre et parler, élargir le bagage lexical et la compréhension de la matière traitée ;
• Mettre les participants en capacité de poser des questions en lien avec une situation vécue, qu’elle soit problématique ou non ;
• Amener les apprenants à s’adresser à des intervenants extérieurs. Les amener à être proactifs en engageant eux-mêmes la conversation avec d’autres intervenants sociaux.
• Mieux comprendre les phénomènes ou habitudes qui génèrent des problèmes de gestion de la santé.
• Discerner les phénomènes liés à la santé de ceux liés à l’accessibilité des soins de santé par la voie numérique.

Les ressources utilisées :

Renforcement psychosocial - Espace Santé - Santé numérique (Annet D.)