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Exploration de l’alphabétisation des personnes non francophones : entre enjeux politiques, parcours migratoires et pratiques pédagogiques innovantes. Témoignages, outils, et projets artistiques montrent comment apprendre une langue, c’est aussi retrouver du pouvoir d’agir.
« Une société qui refuse l’alphabétisation populaire, qui ne crée pas les conditions d’un accès réel aux savoirs pour tous et toutes, est une société qui se prive d’une part de sa démocratie. »
Depuis 2021, l’alphabétisation des adultes en Fédération Wallonie-Bruxelles fait l’objet d’une définition officielle, distincte du FLE et de la remise à niveau. Mais pourquoi cette clarification est-elle cruciale ? À partir d’un point de vue situé, cet article retrace les enjeux pédagogiques et politiques qui ont conduit à cette distinction, et rappelle combien elle est essentielle pour garantir une offre adaptée aux personnes les plus éloignées de l’écrit.
Cet article s’intéresse aux dispositifs mis en place, dans le cadre des parcours d’accueil ou d’intégration en Wallonie et à Bruxelles, pour le public primoarrivant alpha non-francophone. Des travailleurs du secteur ont partagé leurs expériences, les dispositifs spécifiques mis en place dans leurs organisations et leurs réflexions quant à l’accueil de ce public.
Qui sont aujourd’hui les personnes qui, dans les formations de Lire et Écrire, ont connu un parcours migratoire ? D’où viennent-elles ? Sont-elles représentatives de la population de nationalité étrangère vivant en Belgique ? Quel est le taux d’analphabétisme dans leur pays d’origine et dans quelle mesure sont-elles représentatives de la population de leur pays du point de vue de l’analphabétisme ? Leur analphabétisme est-il le résultat d’une non-scolarisation ou d’une scolarisation insuffisante ? Depuis combien de temps sont-elles en Belgique et quels liens peut-on établir entre les mouvements migratoires et le public de Lire et Écrire ?
Cet article s’empare de quelques questions qui traversent l’apprentissage de la langue orale avec les groupes les plus débutants. Il s’intéresse notamment à la place de l’écrit dans les apprentissages au sein de ce qui est appelé « groupe oral » et à la traduction des visées d’éducation populaire dans les pratiques de formation. Il attire l’attention sur ce qui distingue le travail en alpha et en FLE avec des personnes débutantes en français oral. Pour ce faire, il s’appuie sur une démarche, « Y’a plus de saisons ?! »1, mise en œuvre sur plusieurs mois dans un groupe d’apprenant·e·s au Collectif Alpha.
À Lire et Écrire Schaerbeek, Fadella Nouri a choisi de partir du réel. Avec son groupe d’apprenants, elle a mené le projet « De mon quartier à notre quartier idéal », une exploration collective autour de la notion de quartier. À travers des discussions et un travail en commun, ils ont construit une maquette de leur quartier rêvé, exprimant ce qu’ils aiment, ce qu’ils aimeraient changer, et comment chacun peut contribuer à son amélioration.
Et si l’art devenait un levier pour apprendre à lire, écrire et parler en français ? À travers une activité de découverte d’œuvres au musée du Louvre, une enseignante raconte comment ses apprenant⋅es — demandeur⋅ses d’asile souvent peu ou pas scolarisé⋅es — ont pu développer leurs compétences linguistiques tout en vivant une expérience valorisante, sensible et profondément humaine.