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Le lendemain matin, quelque chose a changé dans le village. Les voitures passent plus lentement. Des petits groupes de personnes se sont formés. Oh ! Nestor voit bien les sourires moqueurs. Les gens de la maison blanche n’ont pas l’air de trouver ça drôle. Heureusement, Nestor remarque surtout le sourire amusé de Marthe. Son beau sourire rêveur, ce sourire qui n’appartient qu’à elle.
Des stagiaires en alphabétisation à Lire et Écrire Liège ont publié un recueil de poésie : Franchir les barrières. Cet ouvrage est issu de la participation de Lire et Écrire au projet Europoems, (…)
Des apprenants du groupe de Bernissart ont publié un livre, en collaboration avec l’espace public numérique de Bernissart et la bibliothèque de Blaton. Ils y racontent les difficultés qui les (…)
Elle s’endort après quelques kilomètres et je reste éveillé. Je continue à me questionner : pourquoi une jeune fille aussi belle accepte de voyager avec moi ? Je pensais que les gros allaient avec les grosses et que les maigres restaient ensemble. J’ai toujours vu les belles avec les beaux. Nous, nous sommes loin d’être les mêmes.
Nicolas sort du train. Le soleil est là pour l’accueillir. Il marche sur le quai. Le ciel est bleu. La lumière est belle. Ses examens sont terminés. Ses études sont finies. Il revient chez lui, chez ses parents, avec son diplôme. Il a obtenu d’excellents résultats. Il est parmi les trois meilleurs. Mais il n’est pas heureux.
Anna entend un air d’accordéon. Elle se lève à demi de son siège. Du fond du wagon, elle voit venir son ami. Elle a pensé « ami » alors qu’elle le connaît si peu. Lui a reconnu Anna. Il s’attarde près d’elle. Il joue pour elle seule. Anna ferme les yeux. On dirait que sa fatigue est moins pesante.
Un matin de printemps, Claire entre dans sa chambre. Elle se regarde dans le miroir. Elle reste un long moment sans bouger. Un rayon de soleil entre par la fenêtre. Elle regarde la femme qui se trouve devant elle. Elle dit : — Qu’est-ce qui est arrivé, Claire ? Elle attend la réponse, mais rien ne vient. Elle dit encore : — Tu ne t’attendais pas à ça, n’est-ce pas ?
Il est tard. Il fait noir et la neige continue à tomber. Julie ferme les rideaux et monte se coucher. C’est alors que quelqu’un sonne à la porte. Julie se dépêche d’ouvrir : quand on vous dérange si tard, d’habitude, c’est pour annoncer une mauvaise nouvelle. Mais ce n’est pas une mauvaise nouvelle. C’est Paul, l’instituteur. Il est tout essoufflé. Il dit : — Laisse-moi entrer, Julie, j’ai une idée formidable.