Un double constat s’impose : c’est le manque de capitalisation des expériences et le besoin répété de réaliser des campagnes de sensibilisation de masse sur la question de l’analphabétisme.
On peut toutefois noter des évolutions très nettes, en particulier une plus grande professionnalisation des acteurs et une plus grande formalisation des pratiques : démarche « qualité », référentiels, etc.
Il est à noter que, dans les différentes présentations qui ont été faites, apparaissait une volonté très forte de concilier ce besoin de rationalisation, de formalisation et d’efficacité, avec les valeurs de l’éducation populaire et avec un souci de maintenir l’apprenant au cœur du dispositif, ce qui oblige à se confronter à une certaine complexité.
Une autre question qui se pose est celle de la place de l’alphabétisation dans le cadre plus général de l’éducation des adultes et de l’éducation et la formation tout au long de la vie.
Par ailleurs, on peut également se demander comment positionner les différents référentiels par rapport au Cadre européen des qualifications.
Enfin, la séance se termine sur une discussion portant sur les enjeux liés à la création d’un réseau européen de l’alphabétisation.