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Le numérique dans mon salon

Comment les apprenantes ont-elles vécu le confinement ?

La crise liée au Covid-19 est d’une ampleur sans précédent. Adaptabilité dans l’urgence, découvertes des nouvelles technologies, invitation des formations dans les salons, tout est bousculé.

Comment les apprenantes ont-elles vécu la combinaison d’une vie de famille et d’une alphabétisation qui se décline principalement à distance ? Comment continuer à suivre sa formation alors que les enfants sont à la maison ? Comment gérer le regard de ses proches face à son niveau d’apprentissage ?

Rencontre avec plusieurs apprenantes qui ont accepté de nous expliquer ce qu’elles ont vécu.

Le numérique dans mon salon
Témoignage

Pour une analyse plus approfondie, retrouvez l’article de Justine Duchesne :

Le numérique dans mon salon

Le numérique dans mon salon (PDF)
Justine Duchesne,
Lire et Écrire en Wallonie,
Mars 2022.

— Où travailliez-vous quand la formation en alpha avait lieu à distance ?
— Dans mon salon.

À la suite des divers confinements, le numérique, via l’usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), s’est invité dans la sphère privée des apprenantes de Lire et Écrire. La formation en alphabétisation suivie à distance - via le smartphone, la tablette ou l’ordinateur pour certaines – a entrainé un mélange des sphères formatives et privées qui semble avoir eu un impact sur la façon dont les apprenantes – principalement les femmes – ont vécu leur processus d’alpha.

À cet égard, Magali, Chantal, Laeziza, Caroline, et bien d’autres, ont accepté de nous livrer leur vécu [1] durant ces périodes successives, où l’adaptation continuelle fut de mise. Elles ont ainsi répondu à la question centrale qui compose la substance de cette analyse : comment les femmes en alpha ont-elles vécu la combinaison d’une vie de famille et d’une alphabétisation qui se décline à distance, au travers d’un écran ?

Un temps d’arrêt sur les différentes étapes

Mars 2020, tout ferme. Les formations en alphabétisation sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Les équipes s’organisent rapidement, dans l’urgence, afin de garder le contact avec les apprenantes [2], souvent par téléphone.

Plusieurs étapes se sont succédé depuis cette période. Si les formations ont pu reprendre en présentiel dans l’entre-deux confinement, c’est avec des mesures strictes qu’elles ont dû avoir lieu. Pour la convivialité, on y repassera.

Cet « entre-deux » a néanmoins permis aux groupes d’apprenantes rencontrées d’anticiper le retour chez soi, lors du deuxième confinement, vers octobre 2020. Accompagnées de leur formateurrice, ilselles ont pu échanger sur le mode de fonctionnement à adopter « en distanciel », afin de maintenir la formation malgré l’assignation à domicile : quel outil utiliser ? Quel canal privilégier, afin de maintenir la formation, malgré la distance ?

Certaines ont fonctionné via WhatsApp. Le formateurrice proposait des exercices, les apprenantes les effectuaient par eux-mêmes, chez eux, sur du papier et renvoyaient la photo par la suite. Les corrections se faisaient soit en individuel, soit en groupe, lors de temps d’échanges collectifs organisés.

D’autres se sont aventurés à la découverte des visioconférences. C’est le cas du groupe de Caroline, qui a utilisé Zoom durant le deuxième confinement.

Dès qu’on a entendu qu’on allait peut-être retourner en confinement, la dernière semaine d’octobre, j’ai dit : bon maintenant, on fait de la tablette tous les jours. Tout le monde doit avoir une adresse e-mail. Tout le monde doit savoir se connecter sur Zoom. Bon, c’est seulement aller sur l’adresse Gmail et puis appuyer sur le lien et puis on arrive tout de suite dans Zoom. On s’est vraiment formé en vitesse mais sans penser qu’on allait devoir faire ça pendant 8 mois. On a cru que c’était juste pour se dépanner.

— Caroline, formatrice

Les NTIC s’invitent à la maison

La réalité de ma Régionale, pendant les périodes de confinement, c’est le chevauchement de la vie privée et des apprentissages à la maison parce que tout se faisait au même endroit.

— Sofia, directrice de Lire et Écrire Brabant wallon

Avec les NTIC, la frontière entre les sphères professionnelles – formatives dans ce cas-ci – et privées devient floue et poreuse.

Bien que ce mélange puisse comporter quelques atouts – certaines apprenantes ont pu bénéficier de l’aide de leurs enfants pour se connecter à distance par exemple [3] – elle n’est néanmoins pas sans revers. Les équipes accompagnantes soulignent l’impossibilité pour quelques-unes de se réserver le temps de l’apprentissage en alpha, à plus forte raison lorsqu’ilelles sont baignés dans l’univers familial quotidien. Faire le souper, aller chercher les enfants à l’école… leur attention est happée par une routine journalière – principalement pour les femmes – les empêchant de se réserver un espace-temps entièrement dédié à la formation, sans « être prises par autre chose ».

En effet, pour la plupart des interviewées, le suivi de la formation en alphabétisation à distance a semblé difficile, entrecoupé par les défauts du distanciel (connexion instable, bruits parasites, matériel inadéquat…) mais également par les exigences d’une sphère privée intervenant dès lors de façon accrue dans le processus d’alpha.

Moi, je n’ai pas continué avec le smartphone, parce qu’avec les enfants, le bruit… Ce n’est pas facile, ça ne va pas. Le réseau bloque (…) J’ai essayé mais j’ai pas [réussi]… Tu n’entendais pas bien. Il y a des bruits. Les enfants tournent autour de toi. Il faut faire à manger pour eux. C’est pas comme quand il y a un programme. Le matin, ils sont partis à l’école (…)

— Laeziza, apprenante à Lire et Écrire Luxembourg

Pour le travail à la maison, pour moi, [c’était] très difficile. Les enfants [sont] à la maison. Il y a beaucoup de bruit. Il n’y a pas classe. C’était très difficile. Parfois, quelqu’un sonne à la porte. Je suis obligée d’ouvrir la porte. C’était très difficile.

— Une apprenante de Lire et Écrire à Brabant wallon

J’ai ma fille : Maman ceci, Maman vient m’aider, Maman… Voilà. Elle ne peut pas comprendre que voilà, je devais rester avec mon formateur. Parce que bon, elle le connaît. Que c’était pour moi le cours, pas pour elle. Pour moi. Ce n’est pas évident de lui faire comprendre.

— Magali, apprenante à Lire et Écrire Luxembourg

Si au travers du « distanciel », la communication fut entravée par le filtre du virtuel, les femmes interviewées ont également semblé gênées dans leur capacité de concentration [4], sans cesse interrompues par des facteurs de la routine familiale.

Les enfants, le conjoint, le chat, la télé, le linge… Soumises aux injonctions du « train-train quotidien » couplées aux aléas du numérique, certaines ont continué à suivre le processus d’alpha « vaille que vaille ».

J’ai continué, oui. Pourquoi ? Parce que voilà, on est un groupe justement. Un groupe ça doit être solidaire.

— Magali

D’autres ont préféré suspendre, pendant un temps.

C’est difficile. Si c’est [avec] le téléphone, je reste chez moi. J’arrête.

— Une apprenante à Lire et Écrire Brabant wallon

Moi, je prends quand je viens à l’école. Si je suis à la maison, je ne prends rien (…) À la maison, c’est un stress pour moi et pour les enfants aussi.

— Laeziza

.

Cette suspension a, de facto, eu un impact sur leur apprentissage.

Quand on a arrêté, on a oublié ce qu’on a fait. J’ai oublié beaucoup de choses. Si tu continues, tu te rappelles beaucoup de choses. Mais si tu as arrêté [à la] moitié d’année, c’est pas bon. C’est mieux quand tu as continué jusqu’à la fin d‘année et puis tu as recommencé (…) Ça fait deux ans que j’ai pas bien adopté l’alphabet.

— Laeziza

Pour celles qui ont continué malgré tout, le mode de fonctionnement à distance s’est révélé un véritable défi, exigeant une autonomie induite – presque forcée – dans la prise en main des exercices d’alpha [5].

Quand on est en formation, il y a le formateur qui est là. Le formateur nous explique comment faire et quand on a fini, il vient corriger directement. S’il n’y a pas formation, que c’est à distance et tout ça, on avait l’impression qu’il n’y avait personne à côté de nous.

— Caroline, apprenante à Lire et Écrire Luxembourg

Si hommes et femmes se sont retrouvées confrontées à cette porosité des sphères, il en ressort néanmoins que les femmes restent davantage sollicitées que leur pendant masculin par les contraintes du « ménage » et de la vie privée. Les divers confinements ont d’ailleurs mis en évidence l’accroissement de toute une série d’inégalités sociales, dont celles vécues plus spécifiquement par les femmes, plus souvent amenées que leur conjoint à prendre en charge les enfants, le suivi scolaire ainsi qu’un ensemble de tâches incombant au suivi domestique.

Ainsi, comme nous le confirme un ouvrage dédié à l’accroissement des inégalités sociales pendant les confinements [6] : le retranchement dans l’espace domestique défavorise les femmes. Leurs autonomie, statuts et droits (professionnels, sociaux, familiaux, etc.) gagnés au compte-gouttes depuis des décennies peuvent se voir niés par un repli sur la sphère privée [7]. Se dessine dès lors le risque de voir toutes ces avancées en matière de droits et de statuts s’évaporer, du moins pendant un temps, dans les méandres des machines à laver.

Cette inégalité induite par une hiérarchie des rôles se traduit également symboliquement, dans l’espace occupé par ces dernières, à la maison.

Tout le monde était dans la même pièce

Je devais aller dans les toilettes parce que si je me mettais dans le salon, j’ai mon mari qui est là, j’ai des oiseaux… Enfin, moi je ne les entends pas mais mon formateur les entendait donc ça interfère et puis j’ai ma fille qui est là : Allez viens, on va sortir les chiens… C’est toujours un va-et-vient. Donc tu ne sais pas te concentrer sur ce qui se passe.

— Magali, apprenante à Lire et Écrire Luxembourg

Je suis partie dans l’autre chambre. Moi, c’est parce que j’ai juste une fille.

— Naima


— Ma maison est très petite. Avec ma fille, la grande, mon mari, mon fils et ma petite fille…
— Tu n’avais pas d’espace pour toi ?
— Oui, c’est ça.

— Une apprenante à Lire et Écrire Brabant wallon

L’appropriation de l’espace durant les périodes de confinement semble révélatrice des inégalités vécues, mettant notamment en exergue la densité des logements occupés et contraignant leurs habitantes à une réallocation des espaces. Qui va où lorsque toute la famille est rassemblée 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, dans un même lieu ?

Dans cette optique, Pierre-Yves Baudot et al. posent l’hypothèse qu’il existerait une appropriation genrée de l’espace domestique. Les femmes, amenées à travailler à la maison, se seraient plus souvent retrouvées dans des pièces de passage, non-privatives, les soumettant dès lors à plus d’interpellations de leur conjoint et de leurs enfants [8]. Ainsi, la place résiduelle qu’elles occupent contribue à naturaliser l’inégale distribution du travail domestique en temps de confinement.

En soirée, il y a en a qui n’avaient pas d’espace pratique pour travailler. Tu vois, où ils ont la paix, où ils sont tranquilles. Du fait d’être à la maison, tu es sollicitée d’office. Les mamans, c’était pas possible. Les mamans ne se sont jamais connectées. Puis après, c’est tous les problèmes de la maison qui surgissent : Excuse-moi, il y a ça… mon mari a besoin de moi…

— Renée, formatrice à Lire et Écrire Charleroi Sud-Hainaut

Pour les interviewées, vivant avec leur famille, l’absence d’espace de travail dédié au suivi de la formation semble effectivement avoir représenté une difficulté dans le suivi de leur apprentissage. La plupart se retrouvaient dans les pièces de vie commune, sans réelle possibilité de « se mettre dans leur bulle », soumises au va-et-vient des autres membres de leur famille [9].

Dans cette optique, la notion d’espace se décline au travers de ses deux dimensions : la place occupée dans les lieux communs et le temps dédié à l’apprentissage. Pour celles vivant avec leurs enfants, l’ensemble semblait difficilement conciliable.

C’est ici que les facteurs se cumulent et se conjuguent, sans s’exclure. Si hommes et femmes ont souligné la densité des logements occupés, les femmes seraient néanmoins plus facilement soumises aux assignations domestiques lorsqu’elles se trouvent « à disposition », supposées être continuellement disponibles, en raison de leur présence physique. À fortiori, lorsque les membres n’ont pas eu l’occasion de s’organiser, vu l’urgence de la situation vécue.

La répartition des places dans le foyer n’a pas été discutée. Elle s’est effectuée en suivant des hiérarchies perçues comme évidentes, faisant passer les hommes et les enfants d’abord, déclarent Pierre-Yves Baudot et al. [10]

Il y a des gens qui ne peuvent pas avoir ce temps de formation s’ils restent chez eux. Le mari qui n’est pas là… Les enfants qui sont là. Enfin : Oui mais tu es à la maison pourquoi la table n’est pas faite ! Si elle avait été en formation, la table ne serait pas faite mais là, vu qu’elle était là, elle doit le faire !

— Carole, formatrice à Charleroi

La formation : une bouffée d’air

Face à ces diverses difficultés, le retour en présentiel s’est révélé une sorte de soulagement. Sortir de chez soi, de cette sensation d’isolement, retrouver le groupe, se réserver du temps pour apprendre, pour tracer des perspectives. De nombreuses interviewées ont ainsi utilisé les termes : courage, oxygène, bouffée d’air, afin de décrire la reprise des formations en face-à-face.

Je prends la formation comme un bol d’air. Un bol d’air, parce que là j’ai l’impression que je peux relâcher la pression. De ne pas montrer que je dois être toujours au top. Là je peux montrer que je peux être défaillante

— Magali

La vérité, une maitresse en face de toi, ça change beaucoup. Tu peux sortir de la maison, tu viens, tu fais quelque chose dans ta vie. Tu vois ? Mais c’est mieux comme ça [à distance] que rien du tout. Le pire, c’est de ne rien avoir (…) [Venir] c’est quelque chose… Comment on dit ? Un peu d’oxygène.

— Naima, apprenante à Lire et Écrire Brabant wallon

Moi, je veux faire des plans pour aller vers quelque chose que j’aime bien… Je connais pas bien le français. Je veux avancer.

— Laeziza

Ainsi, la formation en alphabétisation semble vue comme une opportunité, pour ces dernières, de prendre leur place dans la sphère formative, et par effet rebond dans la sphère publique. Un espace leur permettant de tendre vers plus d’égalité. Une façon de s’extirper de la sphère privée et confinée à laquelle elles restent encore trop souvent assignées.

En ce sens, la participation à un processus d’alphabétisation est une pratique qui ouvre la voie aux femmes, leur donnant l’occasion de dévier les trajectoires sociales pour mieux se les réapproprier, une fois certaines barrières (langagières et structurelles) levées. Comme nous l’apprennent Lise Savoie et Jeanne d’Arc Gaudet, loin d’en rester un apprentissage strict et formel des compétences de base, le sens que prend le processus d’alphabétisation est très fortement lié à la valeur formative et culturelle de l’expérience et s’ancre particulièrement dans les relations sociales que les femmes développent [11].

C’est également le retour que nous avons eu à la suite des rencontres menées. Les apprenantes interviewées soulignent leur volonté de revenir sur place, en formation, afin d’être non seulement accompagnées en direct dans leur apprentissage, mais également de se rattacher à un collectif, auquel elles se réfèrent et qui leur procure un appui.

Plusieurs écrits soulignent d’ailleurs le caractère essentiel de la formation perçue comme un espace offrant la possibilité de sortir du milieu familial, de développer un réseau social et d’entraide, de créer des relations de soutien avec les équipes accompagnantes, de se découvrir mais aussi, de se développer [12].

C’est pourquoi, le retour en présentiel semble primordial afin de garantir à celles-ci un espace-temps privilégié, leur garantissant non seulement un apprentissage sans parasites informatiques mais également, un moment leur permettant de sortir de leur quotidien, de transformer leur regard sur leur propre personne et de développer leur confiance en elles [13].

Au moins je revis un peu. Je sors un peu, hors de chez moi, que de devoir toujours frotter, repasser, lessiver. Et puis je vois d’autres personnes.

— Chantale, de Lire et Écrire Luxembourg

[1La récolte des vécus s’est effectuée auprès de deux Régionales de Lire et Écrire : Brabant wallon et Luxembourg.
Au Brabant wallon, des discussions collectives ont été menées auprès de deux groupes d’alphabétisation : oral-débutant et écrit-débutant. Les deux étaient composés de sept apprenantes.
Au Luxembourg, un échange collectif fut réalisé auprès d’un groupe de travail orienté vers la sensibilisation aux réalités des apprenantes. Cinq apprenantes étaient présentes.
Des interviews individuelles furent également menées en parallèle auprès de cinq apprenantes de la Régionale de Lire et Écrire Luxembourg. Deux d’entre elles étaient déjà présentes lors du groupe de travail sensibilisation et trois autres ont spontanément accepté de témoigner.

[2Pour cet article, nous avons suivi la logique suivante : l’écriture inclusive est utilisée lorsque le féminin et le masculin sont concernés. Lorsque seules les femmes sont citées, l’écriture inclusive n’est pas appliquée.

[3Les enfants sont souvent cités en tant que personnes « médiatrices » afin de permettre à leurs parents de développer un usage plus large du smartphone ou de l’ordinateur pour ceux qui en possèdent un. Neil Selwyn, tel que cité par C. Kellner, L. Massou et P. Morelli parle ainsi de « logique de médiation ».
Catherine Kellner, Luc Massou et Pierre Morelli, Des usages limités des tic chez des professionnels de l’Education et du conseil dans le social, Les non-usagers des TIC, in Questions de communication, pp. 89-111.

[4Capacité d’autant plus importante que l’appréhension des NTIC s’avère souvent compliquée pour des
personnes en difficulté de lecture et d’écriture.

[5Selon le niveau d’avancée des groupes en lecture et en écriture, ce travail seul derrière son écran s’est effectué plus ou moins facilement.

[6Anne Lambert, Joanie Cayouette-Remblière (dir.), L’explosion des inégalités. Classes, genre et générations face à la crise sanitaire, Éd. de l’Aube.

[8Pierre-Yves Baudot et al., Le confinement de l’intérieur. Appropriations genrées de l’espace domestique, in Revue des politiques sociales et familiales, no 141, pp. 107 à 117.

[9Deux apprenantes – l’une vivant seule, l’autre avec son mari – n’ont pas souligné cette difficulté.

[10Pierre-Yves Baudot, op. cit., p. 110.

[11Lise Savoie et Jeanne d’Arc Gaudet, Réussir son insertion professionnelle : une analyse féministe de trajectoires sociales de femmes qui se sont engagées dans un processus d’alphabétisation, in Formation professionnelle et identité, vol. 26, no 1, p. 43.

[12Selon une recherche menée par Prins, Wilson et Schafft, tels que cités par ibid.

[13Ibid.