Chiffres clés 2024 :
- 333 adultes formés
- 22 groupes de formation organisés dans 8 communes : Ath, Belœil, Bernissart, Lessines, Mouscron, Péruwelz, Tournai, Leuze-en-Hainaut
- Des apprenants originaires de 20 communes de Wapi
- 38 nationalités et 35 langues maternelles représentées
Un levier vers l’emploi mais pas que…
- 16 apprenant.es ont trouvé un emploi en 2024 (CDD, CDI, intérim),
- 3 ont poursuivi une formation,
- 20 autres étaient déjà au travail et ont suivi des formations au sein des ETA Le Rucher et Eurakor ou fréquentaient des dispositifs classiques aménagés via le congé-éducation payé ou en intérim.
Au-delà des chiffres, ce sont des parcours de vie transformés :
« Grâce à cette formation, j’ai pu améliorer mes compétences en écriture, en lecture et en calcul… Aujourd’hui, je peux commander seul mon matériel de pêche sur internet. » (Philippe)
« La formation m’a servi de tremplin vers un contrat en article 60 à la Ressourcerie de Tournai… Mon 4e enfant est né en Belgique, nous l’avons appelé Ghaïth, qui signifie “averse”. » (Ali)
« Je suis quelqu’un de très sociable en arabe, mais très timide en français. Petit à petit, j’essaie de discuter avec mes voisins. » (Mouafik)
Une réussite fragilisée
L’alphabétisation n’est pas en marge du monde professionnel : elle en est un levier concret et indispensable. Mais elle n’est ni un luxe, ni un simple levier d’employabilité. Elle est un droit fondamental et un enjeu démocratique.
Les réussites exposées dans le rapport ci-joint sont aujourd’hui menacées : réduction des subventions CISP, refonte annoncée de la convention Alpha, incertitudes sur les financements européens (FSE+, AMIF) après 2025. Nous appelons les pouvoirs publics à garantir la pérennité de notre projet, dans l’intérêt des citoyens de Wallonie picarde.
