Ces constats, que nous relayons également de façon qualitative dans notre campagne concernent directement les personnes en formation à Lire et Écrire qui appartiennent à ces groupes peu diplômés et socialement défavorisés.
D’autres points d’analyse abordés dans le baromètre pourraient également être transférés à nos publics et sont liés notamment à la difficulté d’accès aux droits sociaux.
En voici trois qui ont retenu notre attention :
Quant à l’utilisation de l’administration en ligne, moins d’un internaute sur 2 détenant de faibles compétences (46 %) l’utilise contre 95 % de leurs homologues aux compétences avancées.
Pour plus de 8 travailleurs sociaux interrogés sur 10, le passage des services publics au format numérique rend ces derniers difficilement accessibles voire inaccessibles pour leurs publics, généralement précarisés sur le plan socioéconomique ou culturel.
Les difficultés les plus fréquentes dans l’accès aux droits sociaux par la voie numérique procèdent aussi, selon plus de 9 travailleurs sociaux interrogés sur 10, d’une difficulté de compréhension des procédures administratives. Les autres raisons évoquées les plus fréquentes sont les difficultés à trouver les informations nécessaires sur internet, le manque de maîtrise du français ou du néerlandais ainsi que les difficultés de lecture et d’écriture. Ces résultats soulignent en creux que les politiques et les initiatives en faveur de la « montée en compétences numériques » des citoyens sont certes nécessaires, mais à elles seules insuffisantes si l’objectif est de maintenir l’accès aux services essentiels numériques à tous de manière équitable.
Baromètre de l’inclusion numérique, Laura
Voir aussi :
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Zoom ! Baromètre de l’inclusion numérique 2022, résumé de la publication. - Présentation rapide.