Pour permettre aux stagiaires de suivre ces cours intensifs (20 ou 35 heures rémunérées par semaine), AEFTI a créé un cahier des charges particulier puisqu’il inclut la prise en compte de toutes les problématiques de cette population féminine.
Pour inventorier leurs propres difficultés, les formatrices utilisent l’outil du blason. C’est une sorte de carte d’identité colorée que la stagiaire va fabriquer elle-même et qui retrace, par un travail simple, son identité, son origine, son parcours, ses besoins, ses rêves… sans qu’elle ait l’impression de se dévoiler au groupe.
Une fois ces difficultés mieux cernées, les formatrices entament un apprentissage plus individuel à raison de trois heures semaines par stagiaire.
Ce travail est également rendu possible grâce aux nombreux partenariats que l’association entretient avec les services sociaux, les avocats bénévoles et les maisons de santé de la région.