Les professionnels du social sont de plus en plus nombreux à faire état des difficultés grandissantes de leurs publics pour entrer en contact avec les institutions publiques. Depuis quelques années, on voit apparaître un processus silencieux, progressif de décrochage d’un nombre grandissant de citoyens : sherwoodisation, désaffiliation sociale, public fragilisé qui passe en-dessous des radars, renonciation et auto-exclusion de ses droits, etc. Une souffrance psychosociale accompagne ces réalités et rend les situations encore plus inextricables. Qu’est-ce que la violence institutionnelle ? Quels sont les enjeux et les conséquences de celle-ci ? Les politiques d’activation sont-elles en cause ? Quel est le rôle des acteurs sociaux face à ça ?

La numérisation des métiers sociaux est en marche et s’est accélérée avec la crise Covid. Quelles sont les conséquences ? Y a-t-il du positif dans cette numérisation ? Le numérique est-il le déclencheur de cette transformation des métiers ou existait-elle déjà avant ? Comment réagir face à cette transformation ?

Depuis plusieurs mois déjà, les travailleurs sociaux tirent la sonnette d’alarme face à la numérisation galopante des services essentiels. Cette disparition du contact physique n’est pas sans conséquence sur de nombreux citoyens. Une certaine violence s’en dégage : l’exigence d’autonomie ou encore le risque de rupture des droits sociaux et ses conséquences en termes de non-recours en sont des exemples criants. Comment réagir face à une société qui accorde une place de premier choix à la numérisation des relations et pratiques de la vie quotidienne ? Quels sont les risques liés à la dématérialisation des services d’intérêt général ? Quelles sont les pistes de solution qui permettraient une meilleure prise en compte de nos publics ?

Pour aller plus loin, voici le lien vers l’article de l’Observatoire de la Santé et du Social qui a été présenté par Laurence Noël : Non-recours aux droits et précarisations en Région bruxelloise