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Souvenez-vous d’Ariel, la petite sirène de Walt Disney, qui troque sa voix contre une paire de jambes. Elle n’a alors que quelques jours pour séduire son prince et le convaincre de l’épouser.
Mais c’est sans compter Ursula, l’horrible pieuvre avec qui Ariel a négocié ses guiboles, qui fait capoter l’histoire et contraint la sirène à devenir une âme errante pour l’éternité. Pour preuve de leur accord, Ursula brandit le contrat papier et pointe avec aplomb la signature d’Ariel qui l’enchaine définitivement au vilain céphalopode.
Si l’histoire de la petite sirène se termine en happy ending – perpétuant ainsi la tradition Disney – il n’en va pas de même pour le « commun des mortels ».
Table des matières
- De la contrepartie à la signature du contrat… une brève histoire de la contractualisation de l’aide sociale
- Contrat versus réciprocité ?
- De la personnalisation de l’accompagnement au contrat standardisé
- Relation doublement asymétrique
- Conclusion